
S’habiller autrement: nos cinq adresses vintage

Soucieux de réduire leur emprunte écologique tout en continuant à cultiver une passion (ou un simple besoin) pour les vêtements, nombreux sont ceux qui optent pour le vintage. En plus, l’alternative est souvent moins coûteuse que l’achat de nouveaux vêtements.
D’autant plus que la plupart des marques habituelles sont encore très loin d’être eco-friendly bien que certaines d’entre elles font davantage d’efforts. H&M propose par exemple à ses clients de ramener les vêtements dont ils ne veulent plus, pour qu’ils soient recyclés. Bien que " lorsque les grandes marques mettent en place des récupérations de textile c’est louable, mais ça reste une stratégie marketing" , expliquait Patrick Veillard d’Oxfam dans les colonnes de notre magazine. Pour tous ceux qui souhaiteraient opter pour un autre mode de consommation, Moustique a répertorié une liste non-exhaustive des magasins de seconde main.
Seventy One, Anvers
Angélique est passionnée par les fringues. Au début, c’est dans le coffre de sa voiture qu’elle a commencé à vendre des vêtements. Le projet n’a cessé de grandir par la suite: de son véhicule, elle est passée à sa maison (située au numéro 71, d’où le nom) pour finalement ouvrir trois boutiques à Anvers, Gand et Hasselt et un webshop. Des dizaines de marques différentes dans des magasins joliment décorés et souvent réapprovisionnés. – Seventy One, Kloosterstraat 79, 2000 Anvers OU Brabantdam 64, 9000 Gand OU Minderbroederstraat 7, 3500 Hasselt
R&B Vintage Clothing, Aarschot
La ville flamande d’Aarschot est devenue depuis quelques années le siège du vintage, au point de donner naissance à la Retro Route Aarschot. Parmi tous les magasins, le R&B Vintage Clothing propose à ses clients des tenues très années 40, 50 et 60. Le tout sur fond de musique swing et jive, ce qui n’enlève rien au plaisir de faire ses emplettes. – Theo De Beckerstraat 46, 3200 Aarschot
Mischellany, Liège
Petit bond dans le temps et arrivée dans les années 60, 70 et 80 qui sont les périodes favorites de ce magasin. La particularité ? Les gérants accordent beaucoup d’importance à sélectionner des vêtements intemporels tout à fait susceptibles de correspondre à notre époque. En plus des vêtements, il est possible de shopper tout un tas d’accessoires et bijoux. Aussi, plusieurs tenues sont déjà composées pour celles et ceux qui seraient en panne d’inspiration. – Rue Charles Magnette 3, 4000 Liège
Think Twice, Bruxelles
Au plein cœur de la capitale, Think Twice s’est érigé au rang des magasins vintages incontournables. Pourtant, Bruxelles pullule de magasins dans le genre et il n’est pas simple de se faire un nom dans le milieu. En plus de propriétaires tout à fait charmant·e·s, Think Twice fait fréquemment des promotions intéressantes. Notamment les derniers jours du mois où les fringues sont à 1, 3 ou 5 euros. – Rue du Vieux Marché aux Grains, 57, 1000 Bruxelles
Le Rendez-vous vintage, Mons
Le concept est aussi original que bien pensé. Manon Hache, amatrice de vêtement vintage, organise depuis trois ans des rendez-vous vintage dédiés au rétro. Chaque pièce mise en vente est soigneusement choisie pour la simple et bonne raison que " je ne veux pas vendre des articles que je ne porterais pas ou qui ne me plaisent pas" , expliquait la jeune femme à Elle Belgique. Deux fois par mois, elle organise des événements (les premiers samedis et derniers dimanches du mois) où elle vend ses plus belles trouvailles au kilo.
Bon réflexes
Le seconde main va plus loin que la mode. Des dizaines de magasins d’accessoires, de meubles ou de décoration ont également ouverts leurs portes partout dans le Royaume. Aussi, différentes initiatives ont également vu le jour comme les Vintage Market (qui ont lieu une fois par mois dans différentes villes comme Bruxelles ou Charleroi) ou tous les vides-dressing organisés tant par les Instagrameurs/Instragrameuses que par des passionnés de vêtements. Aussi, plusieurs blogeurs ont choisi de lancer des comptes spéciaux pour inciter à acheter de façon plus " consciente ". C’est notamment le cas de Juliet Bonhomme, Bruxelloise de 23 ans, qui a lancé un compte Instagram où elle publie des tenues trouvées dans les brocantes ou les vide-dressings.