Influenceur, un métier qui fait rêver ?

Pratiques trompeuses, lobbying, quotidien chargé... On vous dit tout sur la mauvaise influence des influenceurs, ce nouveau métier de rêve pour les jeunes.

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Le terme est assez clair. “Influenceurs” sous-entend qu’il est question de suggestion voire de manipulation. D’ailleurs l’immense majorité de leurs followers (“ceux qui suivent” sur les réseaux sociaux) savent parfaitement que ces vies sur Instagram ou TikTok sont mises en scène et “sponsorisées” pour employer un mot pudique qui englobe toute une série de rétributions (cadeaux, invitations, rémunérations). Sur les quelque 5.500 influenceurs belges, ils sont moins de 250 à en vivre correctement. Mais leur drôle de travail est en tête des nouveaux “métiers de rêve”. Les marques, des plus prestigieuses aux plus triviales en passant même par la littérature et le cinéma d’auteur, constatent que ces publications personnelles qui ne connaissent pas de frontière incitent davantage à l’achat que les publicités traditionnelles. C’est que beaucoup de jeunes (et de moins jeunes) ont un influenceur de référence, une sorte de meilleur ami virtuel qu’en dépit de tous, ils ont envie de croire. Une “amitié” qui sert parfois des pratiques réellement illégales (escroquerie en bande organisée, abus de confiance). Un manque de discernement encore plus inquiétant quand ces influenceurs se transforment en lobbyistes, parfois pour les plus nobles causes (ONG, œuvre de charité, service public), mais aussi pour les plus ignobles pesticides.

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