Enseignement : comment trouver sa voie

Rien n’a changé. Un diplôme du supérieur augmente toujours ses chances de trouver un emploi (+ 10 %), d’obtenir un bon salaire (+ 30 %) et même d’éviter la dépression. Apprendre est d’autant plus crucial qu’il faudra au cours de sa carrière être ­capable de se remettre à étudier pour des formations supplémen­taires. Choisir d’étudier n’est pas une option, c’est une nécessité. Mais encore faut-il trouver ces ­études qu’on va aimer (23 % des “1re année” abandonnent), réussir (plus de 50 % d’échecs chez les bacheliers en janvier) et ­transformer en un emploi (certains programmes sont sans débouchés) qui fera sens (désormais un travail doit aussi apporter de la qualité de vie et avoir une valeur ­collective). Cette décision cruciale et complexe est souvent prise sans connaissance véritable du métier au bout des cycles. On comprendra que l’étape soit génératrice d’anxiété. La complexité de la démarche, les exigences des cursus, le contact avec les professionnels, les compétences et les aptitudes psychologiques qui font la différence sur le marché… Notre dossier rassemble toutes ces réalités et, surtout, rappelle les aides disponibles, comme ces effi­caces Cités des Métiers qui soutiennent gratuitement demandeurs d’emploi et élèves du secondaire, parfois même leurs profs et des parents qui veulent pouvoir ­guider leurs enfants.

Retrouvez notre dossier de la semaine Choisir ses études