
"C'est open bar": pourquoi la mafia prospère autant en Belgique

La puissance des mafias en Belgique n’est plus un scoop, même les séries Netflix parlent de leurs trafics et affrontements dans notre pays. Comment faire autrement quand Anvers, deuxième port marchand de l’Union européenne, est bien avant l’Espagne et les Pays-Bas la principale entrée de la drogue du continent. L’an passé, 110 tonnes de cocaïne y ont été saisies, un record après une année 2021 déjà historique (90 tonnes, + 36 %).
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Pour les mafias désormais alliées dans des réseaux collaboratifs, la Belgique fait figure d’“open bar”, une expression d’une de nos sources policières prudemment anonyme. C’est que, dans notre gentil pays, il faut protéger le ministre de la Justice après des menaces de mort. Sous notre climat tempéré, un juge d’instruction nous raconte sans ciller que des magistrats, des policiers et des gardiens de prison sont corrompus…
Idéalement, le gigantesque coup de filet international contre la ‘Ndrangheta (près de 150 arrestations) devrait déboucher sur un procès de la branche belge de l’organisation calabraise. Mais il poserait de tels problèmes de sécurité qu’il est sans doute plus prudent de lire notre dossier pour en apprendre davantage sur les nouveaux métiers et les progrès technologiques des mafias en Belgique (des généticiens ont optimisé la culture de la coca).
Retrouvez notre dossier complet Belgique, un réseau de mafias

Dossier mafia Moustique