Consommation : comment nos habitudes d'achat ont radicalement changé

La pandémie et la baisse du pouvoir d'achat ne font pas bon ménage pour notre consommation qui risque d'être bouleversée dans le futur.

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Coup sur coup, les groupes Mestdagh, L’Inno et Delhaize ont changé de main et de structures. Autour de nous, des restaurants ou des boulangers ferment. Les centres commerciaux sont moins fréquentés, mais les espaces commerciaux continuent de se vider au cœur des villes. En 2023, même si la pandémie et l’inflation se sont calmées, par choix et surtout par obligation, nos habitudes d’achat ont changé, dans une proportion et à une vitesse inédites. Globalement, la raison économique a pris le pas sur le plaisir dépensier. Dans l’alimentaire, la tendance est plus au low cost qu’au bio. Les grandes et moyennes surfaces diminuent les assortiments disponibles. Un mouvement qui va s’intensifier. Désormais moins prisés à cause de leurs frais ajoutés, les services de livraison vont perdre encore de leur attrait… À part quand ils sont liés à des magasins clandestins qui écrasent illégalement toute concurrence. Pour les autres produits, les acquisitions de seconde main sont en train de se généraliser. Ils sont même présents dans le domaine du luxe, le seul secteur à connaître une croissance record (entre 15 et 30 %). On y verra une preuve évidente de l’inégalité des pouvoirs d’achat. Mais il faut noter que ces hausses des ventes sont dues aux générations des jeunes et… adolescents. Et ce n’est pas la dernière surprise de notre dossier.

Retrouvez notre dossier Consommation : le client est-il toujours roi ?

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