
Le flexi-job de Sarkozy qui lui a rapporté 3,3 millions d'euros

Il faut vivre, malgré tout. Et avec l’énergie, tout ça, comment s’en sortir avec une retraite d’ex-président à 6.200 piastres? O.K., Sarkozy possède aussi le bureau d’avocats “Realyze”, mais qui ne lui a rapporté “que” 300.000 boules l’an passé. Très chiche. Donc, à l’occasion, Nicolas fait aussi conférencier de luxe. Mais ça n’est plus ce que c’était en 2012-2013, juste après sa présidence, quand il palpait 200.000 boules la demi-heure de “conférence”. Là, dix ans plus tard, ça tape grand max dans les 40.000 petits euros la prestigieuse blablaterie. Une misère. Et puis Sarko ne traîne pas des casseroles: c’est une usine Tefal à lui tout seul. Tous ces procès pour financement illicite de campagne électorale ou écoutes illégales, ça vous coûte un char Leopard.
Pour éviter la précarité, Petit Nicolas fait donc du flexi-job. Et en 2018, il fut “conseiller” pour Peninsula Capital, une société d’investissement basée au Luxembourg. Chez Peninsula, on fait du fric avec du fric. Beaucoup. Pour ça, on achète par exemple des parts dans NTV, la société ferroviaire italienne qui exploite le TGV “Italo”. Et badaboum, un an plus tard, on revend ces actions à un fonds d’investissement américain. La plus-value? Démentielle: 181 millions! D’où la petite com touchée par le “conseiller” Sarko, qui fait un peu mal à mon modeste postérieur. Une dringuelle de… 3,3 millions. Sauf que stûûût il y a. Le juteux investissement effectué par Peninsula dans NTV date de 2017. Donc? Bien vu: c’était un an avant l’embauche du “conseiller” Sarko, en 2018. Et double stûût… Le site Mediapart (qui a pioché cette nouvelle affaire Sarko) a contacté le principal dirigeant de Peninsula, l’homme d’affaires espagnol Borja Prado. Qui tombe des nues: “Sarkozy n’a jamais conseillé Peninsula. Personne ne l’a payé”. Donc les 3,3 millions de patates tombées sur un compte de Nico à la banque Rotschild (des amis) sont arrivés là par intervention divine. Ou pitète bien que Sarko a directement été payé par certains investisseurs de ce fonds. Qui proviennent d’où? Oh ben ça alors! Essentiellement d’émirs du Qatar et des Émirats arabes unis. Auxquels Nico aurait rendu “d’autres” menus services? Mais non! Dire ça, ce serait indigne.