
Immobilier : la fin d'une époque, le début d'une autre

Ce n’était pas évident avant. C’est encore plus compliqué maintenant. Comme beaucoup de secteurs, impactés par les crises qui s’accumulent, celui de l’immobilier traverse une zone de turbulences où tout le monde s’accroche à son siège en attendant que ça passe. Le tout est de savoir quand ça passera, si ça passera et de combien ça dépassera… Si on considère que posséder un bien fait partie des accomplissements d’une vie, qu’avoir un “home sweet home” où poser ses rêves est une étape importante dans la trajectoire d’un destin, mieux vaut - pour le moment en tout cas - continuer à caresser ses fantasmes. Dans cette période qui sent la fin d’époque et le début d’une autre, les jeunes, les célibataires, mais aussi tous ceux qui voudraient se lancer dans le projet de la propriété, semblent se diriger sagement vers le banc des réserves, les conditions n’étant pas réunies pour réussir son investissement. Avec des taux d’intérêt qui partent en flèche, et la frilosité des banques qui observent à la loupe le profil des candidats au prêt hypothécaire, mais aussi la fiche technique de la maison ou de l’appartement dans le viseur de l’acheteur. Les immeubles tombant dans la catégorie “passoires énergétiques” sont moins bien vus que les autres par ceux qui, à l’autre bout du dossier, signeront l’accord pour l’aventure…