Tac au Tac avec Sara de Paduwa : « Je suis toujours une des ­premières sur la piste de danse »

Petite, avez-vous fait de la danse classique?
Oui, pendant des années. J’ai commencé très petite jusqu’à mes 10 ans…

Vous étiez douée?
J’étais assez raide. Et ce n’était pas une partie de plaisir, le prof était hyper-exigeant. J’aime bien danser, mais pas le classique. Je n’ai pas la rigueur, je n’ai pas la souplesse, je n’ai rien!

Que savez-vous danser?
Rien à part mon style. Dès qu’il faut mémoriser des pas, on me perd… J’aime danser en laissant juste aller mon corps, et je danse beaucoup. Dans les soirées, je suis toujours une des ­premières sur la piste.

Que rêvez-vous de savoir danser?
Une danse en duo. Déjà seule, j’ai du mal à me coordonner, mais alors à deux, je trouve ça extrêmement ­compliqué. Le rêve ultime serait une danse cha-cha-cha avec balancement du bassin, mais j’en suis loin.

Sur quelle chanson avez-vous ouvert le bal de votre mariage?
Je ne suis pas mariée. Mais si je devais le faire, ce serait Uptown Funk de Mark Ronson et Bruno Mars.

Votre conjoint sait-il bien danser?
Absolument pas, et pourtant notre premier bisou, c’était dans une boîte. C’est la seule et unique fois où je l’ai eu sur une piste de danse. Il y a 23 ans…

Passé une certaine heure, êtes-vous capable de danser sur les tables?
Oui. J’en suis plus que capable, c’est assez régulier… (Rire.)

Dans quel film aimeriez-vous vivre? Fame, Dirty Dancing ou La fièvre du samedi soir?
Sans hésiter, Dirty Dancing! Je fais partie de la génération Dirty Dancing… Avec ma sœur, on regardait la VHS trois fois par jour… Je connais quasiment toutes les répliques par cœur. Mais j’aime beaucoup les films de danse, j’aime beaucoup Footloose avec Kevin Bacon et Flashdance aussi.

Pour ou contre le retour du slow?
Pour. Absolument pour. Je ne sais pas comment font les jeunes aujourd’hui, on a quand même besoin de toucher un peu avant le bisou…

Êtes-vous déjà sortie au Fuse?
Non. J’aime danser sur des morceaux pop ou Johnny Hallyday, mais le boum-boum-boum, c’est moins mon truc. Je respecte, mais j’ai l’impression que quand on danse sur ce genre de musique, on ne s’entend pas.

Citez-moi trois noms de danseurs ou danseuses?
Agustín Galiana, Laurien Decibel et Aurel Zola…

D’autres!
Mais je n’ai pas la mémoire des noms… Patrick Dupont et Marie-Claude Pietragalla…

Que pensez-vous du slogan d’Act Up ”Danser égale vivre”?
C’est très beau et tout est dit.

Est-ce qu’il y a un projet d’émission à la RTBF pour lequel on ne pense pas à vous?
(Rire.) Vous voulez dire qu’on me voit trop? Oui, évidemment, il y a des projets pour lesquels on ne pense pas à moi, mais ce qu’on me propose me correspond à 300 %. J’élargis ma palette d’animatrice, mais c’est pos­sible qu’il y ait trop de Sara…

Pourquoi croyez-vous que les gens vous apprécient?
Parce que je suis moi-même, je ne ­triche pas. Je suis loin d’être parfaite, mais je l’assume. Je mets un point d’honneur à ne pas tout savoir, mais je suis dans la générosité et le partage.