
La Meute, la série chilienne à ne pas manquer sur les violences faites aux femmes

Diffusion le 25 mai à 20h55 sur Arte
Le bus file à travers la plaine. À son bord, Elena paraît soucieuse. Ce week-end à Ritoque, sur la côte chilienne, doit en théorie lui permettre de se vider la tête. Arrivée au milieu d’une sorte de Tomorrowland façon rave party privée, la jeune femme retrouve deux amies, Aritzia et Trinidad. Le trio ne tarde pas à se fondre dans l’ambiance: cocktails, rencontres et drogues de tout type viennent pimenter une soirée qui prend d’abord des allures féeriques, mais qui se termine en cauchemar. Le lendemain, le corps de Trinidad est retrouvé sans vie dans une grotte. Laissée à moitié nue, elle aurait succombé à une overdose, mais elle présente également les symptômes d’une forte hausse de tension oculaire, ce qui est très rare. Olivia Fernández est dépêchée sur place pour mener l’enquête avec la police locale. Le timing n’arrange pas l’inspectrice, qui continue de protéger son fils, toujours marqué par sa participation non intentionnelle au “Jeu du loup”.
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Cette invention machiavélique, au centre de l’intrigue de la saison 1, consistait à entraîner des ados, rassemblés au sein du groupement masculiniste La Meute, à dominer et agresser des femmes. La sortie de prison imminente d’Eduardo, l’un des membres principaux de La Meute, qui a participé au viol d’une jeune fille lors du Jeu du loup, n’arrange rien à la situation. Après une première saison coup de poing, cette série-thriller en huit épisodes continue de placer les violences faites aux femmes au centre des discussions d’une société très conservatrice et patriarcale. Cette enquête policière et militante est captivante et parfaitement emmenée par Antonia Zegers (Olivia Fernández) et Daniela Vega (Elisa Murillo), l’actrice transgenre révélée dans Une femme fantastique, oscar du meilleur film en langue étrangère en 2018.