
Secrets d'histoire : qui était vraiment Nostradamus, un prophète ou un imposteur ?

Diffusion le 17 mai à 21h10 sur France 3
Plus de 450 ans après sa disparition, les prophéties de Michel de Nostredame, mondialement connu sous le pseudonyme de Nostradamus, sont toujours scrutées de près. Il faut dire que cette figure majeure du XVIe siècle a couché sur papier pas loin de 1.000 prédictions, tout au long de son existence. Rédigées sous forme de quatrains, ces prévisions sont si obscures qu’elles peuvent permettre, à qui tente de les décoder, d’y voir midi à sa porte. Celui qui fut apothicaire et herboriste aurait, pour certains, annoncé la mort du roi Henri II, la Révolution française, l’avènement de Napoléon Ier, la prise de pouvoir d’Hitler, ou bien plus récemment, les attentats du 11 septembre. Au-delà de ces visions le plus souvent alarmistes, évoquées avec davantage de précisions en fin de programme, c’est surtout à l’homme qui a rédigé de multiples almanachs et même le Traité des confitures que s’intéresse ce numéro flambant neuf de Secrets d’histoire animé par Stéphane Bern. De ses premiers pas en 1503 à Saint-Rémy-de-Provence à son décès brutal à l’âge de 63 ans, en passant par ses périodes d’errance au sortir de l’adolescence (pendant lesquelles il s’est pris de passion pour la nature et la médecine) et sa vie de famille.
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Déjà populaire en son temps - l’astrologie était alors une science reconnue -, c’est également le mythe lié à sa rencontre avec Catherine de Médicis qui assure encore aujourd’hui sa renommée, comme l’explique cet épisode inédit. La reine de France, férue d’ésotérisme, avait fait venir à elle Nostradamus: la légende veut que lors d’une séance très particulière, réalisée au château de Chaumont, ce dernier ait fait apparaître sur un miroir les visages de ses fils, et prédit d’une drôle de manière le nombre d’années de règne de chacun d’entre eux. Aussi déconcertant que fascinant.