Stéphane Bern en avocat dans "Bellefond : Mauvaise leçon"

Diffusion le 25 avril à 20h25 sur La Une

Après les retours de Leo Matteï (avec Jean-Luc Reichmann) et de La doc et le véto (Michel Cymes), celui de Bellefond confirme donc que les animateurs français, le cap de la soixantaine atteint, se plaisent à se diversifier dans la fiction. Ce qui convient aussi à une bonne partie du public, en attestent les plus de quatre millions de curieux qui ont découvert le Monsieur Patrimoine dans sa robe de procureur, autour de ses trois stagiaires en droit pénal. Comme prévu, après le drame du premier épisode - un suicide au tribunal -, c’est en avocat que Bern nous revient, pour résoudre une affaire de fausse accusation de viol. Un rôle spécialement écrit pour lui, teinté d’humanité - où il fait le job -, plus proche de sa personnalité et de ses rêves d’enfance même. Puisque petit, celui qui présente Secrets d’histoire et Le village préféré des Français a rêvé tant d’être acteur qu’avocat!

Tourné à Marseille et dans ses environs, cet opus intitulé Mauvaise leçon démontre ses progrès (Bern a même été conseillé par Virginie Efira et Line ­Renaud), dans ce qui constitue sa ­cinquième fiction. Même si l’une d’elles (L’honneur d’un fils) lui a valu un bad buzz l’été dernier, avec une mémorable attaque de drone. Ce qu’il a depuis commenté: “Jusqu’ici, je n’ai pas joué avec des acteurs m’ayant fait comprendre que j’étais un intrus. Au final, c’est le public, qui, chaque fois, a été au rendez-vous, qui tranche. Puis j’arrive à un âge où je peux prendre des risques et où j’ai surtout envie de m’amuser. Alors, si on m’encourage et que ça marche, je n’ai pas de raison d’arrêter. Puis une légitimité vient avec le temps. Mon sentiment d’imposture diminue au fur et à mesure des rôles qu’on me propose.” Et il y en aura d’autres. Au moins pour ­Bellefond, puisque deux autres numéros se préparent…