
DMZ, la nouvelle série adaptée d'une BD sur des Etats-Unis dystopiques

Diffusion le jeudi 20 avril à 20h30 sur Be1
Dans un futur proche, une seconde guerre civile frappe les États-Unis, opposant le Gouvernement à un mouvement rebelle. Les affrontements ont lieu partout sauf à New York. La ville est devenue démilitarisée, une zone de non-droit coupée du monde. Alma a pu s’en échapper, mais pas son fils Christian. Des années après leur séparation, elle va retourner à Manhattan pour tenter de le retrouver. Mais la mégalopole a bien changé, entre son aspect postapocalyptique et les différents gangs qui s’y affrontent pour s’emparer du pouvoir.
Initialement, DMZ est une BD publiée entre 2005 et 2012, acclamée pour son univers inédit, sa critique de la société américaine et ses personnages. Malgré cette bonne base, les créateurs de la série ont pris beaucoup de liberté avec l’œuvre originale. Ils ont notamment fait complètement disparaître le héros initial pour plutôt suivre Alma, qui n’était qu’un personnage mineur, mais ils ont aussi décidé de montrer des USA bien moins sombres et violents que sur papier. Autre choix étonnant: seulement 4 épisodes d’une heure, ce qui est d’ailleurs le gros point faible de la série. On y découvre trop de protagonistes dans un monde dont on ne sait quasi rien et qu’on ne demande qu’à explorer un peu plus. Le format laisse un arrière-goût de trop peu. Il aurait fallu soit faire plus d’épisodes, soit couper du contenu et ne garder qu’un film de deux heures.
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Mais puisqu’elle se visionne en deux soirées seulement, DMZ vaut tout de même le coup d’œil. Ces décors d’États-Unis ravagés sont impressionnants, le jeu des acteurs, notamment Benjamin Bratt (New York, police judiciaire, Private Practice), est plutôt bon et la réalisation des épisodes est maîtrisée, surtout le premier, réalisé par Ava DuVernay (Selma, When They See Us).