Le jardin extraordinaire présente les ratons laveurs, ces incroyables survivalistes

Diffusion le 19 mars à 20h20 sur La Une

Dans l’imagination populaire, le raton laveur est souvent associé au continent américain. ­Logique, ce mammifère gris est régulièrement présent au cinéma ou à la télévision, dépeint comme un chapardeur de nourriture ou un fouilleur de pou­belles. Puis surtout, historiquement, c’est d’Amérique qu’il est originaire. Importé en Europe dans la première moitié du XXe siècle pour sa fourrure, on le retrouve désormais un peu partout de notre côté de l’océan. Notamment en Belgique, où il a été aperçu pour la première fois à la fin des années 80. Espèce invasive, ces cousins éloignés des furets et blaireaux ­seraient plusieurs dizaines de milliers rien qu’en Wallonie aujourd’hui. Mais, considérés comme de dangereux prédateurs pour notre écosystème et vecteurs de ­maladie, la Région wallonne lutte activement contre leur propagation.

Ces animaux n’ayant plus grand-chose d’exotique et représentant une réelle ­problématique dans notre pays, le choix du Jardin extraordinaire de consacrer son émission à ces voleurs poilus n’est donc pas étonnant. Le documentaire français qui est présenté se penche sur une caractéristique particulière du raton laveur: ses capacités de survie et d’adaptation. En ­effet, alors que des tas d’espèces s’amenuisent ou disparaissent, ces bandits masqués ne cessent de se propager. Mais il faut souligner que l’animal a de nombreuses qualités pour ce faire: notamment des talents de chasseur et une ­alimentation omnivore. Des atouts qu’on découvre sur une petite île au large de la Floride, en immersion avec une portée de petits ratons qui viennent de naître, suivie par les caméras de leurs premiers pas jusqu’à l’âge adulte. Une façon d’observer comment cet animal très malin peut s’habituer à des environnements et climats assez différents, comme ceux des États-Unis et de la Belgique.