
Jean-Claude Van Damme : un docu touchant sur le plus aware des acteurs sur La Une

Diffusion le 17 mars à 20h50 sur La Une
Né à Berchem-Sainte-Agathe le 18 octobre 1960, Jean-Claude Van Varenberg est un petit gars chétif à lunettes qui rêve à une vie de super-héros. Mais si rêver s’avère la plus belle des quêtes de l’existence humaine, ça aide rarement à se parer d’une cape d’invincibilité. Alors, le petit Jean-Claude s’entraîne, pousse les portes d’un club de karaté à onze ans et se prépare tout doucement à devenir Jean-Claude Van Damme. Mais on n’en est pas encore là, comme le montre ce docu sensible d’Olivier Monssens, pimenté de nombreuses interviews de celui qui deviendra l’acteur le plus aware du monde. Rapidement ceinture noire de karaté, Jean-Claude quitte l’école à 17 ans. Il fait quelques compétitions, en gagne grâce à ses qualités d’athlète, mais le sport est un costume bien trop petit pour lui. Il voit en effet son nom tout en haut d’une affiche, en dix fois plus grand.
Rocky triomphe en Amérique. C’est son moment. Il débarque à Los Angeles en 1982, galère, enchaîne les petits boulots. En 1988, le miracle arrive: le film d’action Bloodsport le propulse sur le toit du monde. Suivent une kyrielle d’autres films, dont Universal Soldier et Chasse à l’homme de John Woo. Mais dans la foulée du succès interplanétaire, c’est la chute. Les mariages ratés, la coke, les délires. Les médias se l’arrachent (c’est un sacré… dopeur d’ambiance avec ses aphorismes du style “Si on enlevait l’air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre et les avions aussi”) et se foutent de lui. Son étoile n’a cessé de pâlir depuis les années 90. Il s’est timidement relevé avec le film iconoclaste JCVD. Mais comme toujours, il reste lui, Van Damme, tel qu’en lui-même, avec ses rêves, ses attitudes de gamin macho et sa philosophie toute personnelle. Un homme touchant.