La doc et le véto : que réserve la suite de cette série avec Michel Cymes et Dounia Coesens ?

Diffusion le 16 mars à 20h30 sur La Une

Ironie du sort, c’est un vétérinaire - le métier qu’il rêvait de faire - que le toubib le plus connu de France ­interprète dans cette série. Pour rappel, son personnage, Pierre Josset, exerce son métier dans un petit village du Puy-de-Dôme, là même où il a grandi. Il partage son cabinet avec une jeune ­médecin débarquée de Paris, Emma ­Colin (Dounia Coesens, ex-égérie de Plus belle la vie). Car celle-ci, en échange d’une bourse pour terminer ses études, doit ­travailler pendant au moins trois ans à la campagne, dans ce qu’on appelle un “désert médical”. Une problématique qui, comme d’autres - la précarité des agriculteurs et des éleveurs, le départ des jeunes vers les villes… -, est abordée dans cette fiction rurale aussi classique que sympathique, dont les paysages ­offrent un petit moment d’évasion. Tout en ­permettant aux amoureux de la nature et des animaux de s’y ­retrouver un peu…

Dans ce troisième épisode (Charognards), il est notamment question de vautours réintroduits pour désengorger la région de cadavres d’animaux morts naturellement. Mais ces voraces, au final en surnombre, sèment la zizanie dans la localité: l’un d’entre eux s’en serait pris à un veau en parfaite santé, avant d’être retrouvé empoisonné. D’étranges ­affaires qui vont donner du fil à retordre à notre duo.

Sans être renversant mais en réel progrès, Michel Cymes fait le job, bien épaulé par une Dounia Coesens forcément plus rodée, elle qu’on ­retrouve, entre autres, dans Demain nous appartient. Et avant la diffusion d’un ­autre inédit, cette série réalisée par un habitué du petit écran, Thierry Binisti, mettra au moins deux autres épisodes en boîte cette année, le succès des ­premiers numéros ayant d’ores et déjà rassuré tout le monde.