Une confession, Laurent Gerra de retour avec un personnage "glauque et tordu"

Laurent Gerra et Catherine Frot forment le couple toxique de ce polar énigmatique.

Une confession
© Prod.
Diffusion le 4 février à 20h55 sur La Une

Vu l’an dernier en policier dans Noir comme neige et il y a quelques mois en moine dans Les combattantes - soit une fiction et une série qui ont chaque fois rencontré le succès -, Laurent ­Gerra semble visiblement prendre du plaisir à faire l’acteur. Histoire de ­parfois changer d’air pour l’imitateur, lui qui considère toujours l’humour ­comme son exécutoire? ”J’aime interpréter des rôles à l’opposé de qui je suis dans la vie, disait-il récemment. Et quand on reçoit de bons scénarios et qu’ils sont mis en scène par des personnes adéquates, je trouve ça passionnant à faire. J’apprécie aussi des personnages glauques et tordus. Mon rêve serait ­même de tourner dans un western!

Dans ce téléfilm adapté d’un roman de John Wainwright - à qui l’on doit le livre dont a été adapté le célèbre Garde à vue au cinéma -, Gerra prend les traits de Jean Duberry, quinquagénaire dans l’ombre de sa tyrannique épouse Maud (Catherine Frot). Propriétaire d’un ­domaine dans le sud de la France, ce couple vivote, entretenant une relation complexe. Un jour, partant ensemble faire une marche, Maud chute d’une ­falaise. L’hypothèse de l’accident va d’abord être privilégiée, mais des soupçons vont néanmoins se porter sur Jean. Si cette trame de départ a peut-être des airs de déjà-vu, la singularité de cette histoire réside surtout dans son traitement, le personnage de Gerra se ­révélant particulièrement ambigu. De quoi ­dérouter son entourage, comme son ami Michel (Antoine Duléry), ­Marjane (Lola Dewaere), la jeune policière du coin (Diane Rouxel) et même son fils (Théo Augier). Délivrés par flash-back, ces éléments suffisent à nous demander, tout au long de cette réalisation de l’expérimentée Hélène Fillières, ce qui a bien pu se passer tout là-haut…

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