
Sara De Paduwa à propos de The Dancer : « La danse fait passer un message sans un mot, c'est bluffant »

Quand on vous a proposé d’animer The Dancer, vous avez dit être honorée et même étonnée. Pourquoi?
Honorée, parce que c’est à la fois un challenge et un pari. Étonnée, car c’est une des grosses émissions de l’année. C’est costaud, mais c’est un vrai programme de divertissement. Comme je n’avais encore jamais présenté de format semblable, je me suis pincée plusieurs fois! (Rire.)
Vous en rêviez, non?
À fond! On est déjà content quand on fait ce métier, mais on se demande parfois ce qu’on voudrait d’autre. Et là, avec un show pareil où il y a de la danse, du public et du partage, tous les éléments étaient réunis pour moi. Ce n’est pas tous les jours qu’on vous convoque pour ce genre de chose, donc une fois que ça vient, il faut saisir sa chance. Il faudra d’ailleurs me dire si j’ai bien fait ça! (Rire.)
Ce show est adapté d’un format anglais, avec des règles bien cadrées. Tout l’inverse de l’animatrice spontanée que vous êtes…
Ah oui, ça, c’était pour moi la grande difficulté! C’est donc une corde de plus à mon arc car en effet, je suis du genre à improviser. Ici, c’est nettement moins le cas.
Et ce concept original, vous l’avez regardé?
Oui, on s’en inspire. C’est un format de la BBC qui a beaucoup marché là-bas. J’y crois beaucoup, et pas parce que je le présente, enfin, coprésente même, puisque je suis avec Ivan Mutabazi et Héloïse Blanchaert. C’est très rythmé, et on a mis l’accent sur les candidats et les coaches, comme ça se fait en télé de nos jours. Moi, je reste le lien entre les intervenants.
Vous avez aussi été émerveillée par les premiers enregistrements…
Oui, par le niveau et ce que le programme insuffle. Parce que la danse exprime un langage, c’est bluffant. Parfois, un message passe sans un mot. C’est dingue, c’est visuel et on sait tout le travail que ça demande. Derrière une performance de deux minutes, il y a des heures et des heures de boulot…
https://www.youtube.com/watch?v=lWdu7aQYQxk
Par la suite, les candidats auront des défis à accomplir. C’est-à-dire?
En fait, il y a trois parties. Après les auditions, les trois coachs sélectionneront les candidats en vue des demi-finales et de la finale, qui aura lieu le 28 février, et en direct. Les coaches leur feront alors changer de style ou leur mettront des accessoires, etc. C’est ça les défis!
Avant The Dancer, vous disiez avoir parfois des journées de quinze heures. C’est donc bien chargé pour vous en ce moment, non?
Oui, mais on continue de réaliser la chance qu’on a. Vous savez, quand mon réveil sonne à 3h50 du matin pour aller en radio, je continue à me dire que je suis vernie. Puis, je suis bien entourée, j’ai une belle famille, je dors bien, je fais attention à mon alimentation et pas mal de sport, pour évacuer le mauvais stress. Le tout reste toujours de trouver l’équilibre. Et ça a l’air d’aller (rire).
Dernière chose: on a des nouvelles des Associés?
Je suis triste! Cette émission me manque! Surtout qu’on s’était bien installé, avant On n’est pas des pigeons! Je ne crois plus trop à son retour, mais comme c’est vraiment ce que je veux faire et que je m’y sens à l’aise, j’agite encore mon petit drapeau à la RTBF. On ne sait jamais! (Rire.)