Pourquoi Blanche Gardin refuse d’intégrer la saison 4 de "LOL : qui rit, sort": elle s'explique dans une lettre au vitriol

L’émission d’humour « Lol qui rit sort » cartonne. Mais pour l’humoriste acide Blanche Gardin, la saison 4, ça sera sans elle. Voici pourquoi.

Blanche Gardin
© BelgaImage

Après deux premières saisons de très bonne facture, l’émission humoristique diffusée sur la plateforme de streaming Prime Video a atteint son paroxysme avec une 3e saison démentielle au casting 5 étoiles. On y a retrouvé, avec plaisir, la bande des cool kids de Jonathan Cohen (Leïla Bekhti, Laura Felpin, Géraldine Nakache, Pierre Niney) mais également Paul Mirabel, François Damiens ou encore Virginie Efira. Un groupe hilarant qui a lutté huit heures durant contre le moindre fou rire ou même sourire.

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Face à ce succès, la saison 4 serait déjà dans les bacs. Cette dernière devrait arriver sur nos petits écrans d’ici la fin de l’année. Selon certaines rumeurs, on y retrouverait Camille Cottin, Guillaume Canet ou encore Marion Cotillard. Mais une qui ne ferait certainement pas partie du casting, c’est l’humoriste Blanche Gardin, pourtant invitée à rejoindre le casting.

Une lettre ouverte au vitriol

L’humoriste a publié, hier soir, sur sa page Facebook une lettre, adressée à Jeff Bezos, le patron d’Amazon (et donc de Prime). Connue pour son franc-parler, Blanche Gardin n’a une fois de plus pas mâché ses mots. "Je serais gênée aux entournures (pour ne pas dire que ça me ferait carrément mal au cul) d’être payée 200 000 euros pour une journée de travail même si je perds à votre jeu, quand l’association caritative de mon choix remporterait, elle, 50 000 euros, c'est-à-dire 4 fois moins, et encore, seulement si je gagne", peut-on lire dans son communiqué.

Elle enchaine ensuite par une énumération courte des travers de la plateforme, qui, comme elle le rappelle "ne paye pas ses impôts en France et bénéficie même d’1 milliard d'euros de crédit d’impôts alors qu'elle fait 50 milliards d’euros de chiffre d'affaires". Sans oublier de mentionner les "55,8 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an seulement avec ses data centers, sans parler des milliers de camions, d'avions…"

Pour conclure, Blanche Gardien adresse un dernier uppercut à Prime Video et profite de l’occasion pour dénoncer la menace que les plateformes de streaming et leurs essors peuvent faire peser sur le cinéma en salle.

"En tant qu’actrice et auteure de films, je caresse le rêve un peu fou que mes futurs projets puissent sortir dans une salle de cinéma. J’ai bien conscience que le niveau de dissonance cognitive est très élevé à notre époque, mais vous conviendrez que faire de la publicité pour votre plateforme (puisque c’est de cela qu’il s’agit je crois) reviendrait à me tirer une balle dans le pied. Je n’ai pas envie que dans dix ans plus personne n’aille au cinéma et qu’on soit tous en train de mater des séries sur le canap' en se faisant livrer des burgers par des sans-papiers qui pédalent sous la pluie." 

Retrouvez en intégralité la lettre de Blanche Gardin ci-dessous.

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