Histoire des plus grands tubes de B.O de films

Tout le monde il est B.O. revient sur des grands thèmes indissociables de l’histoire du cinéma. Culte.

Histoire B.O. @belgaimage
Diffusion le 3 août à 21h30 sur Tipik

 

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Peut-on imaginer Dirty Dancing sans Time Of My Life et She’s Like The Wind, Titanic sans Céline à la proue du navire, Saturday Night Fever sans Bee Gees? Sans doute… mais on n’est pas sûr que le succès aurait été (à ce point) au rendez-vous. Certains films sont devenus indissociables de leur bande originale.

Le film de Stéphane Basset diffusé ce soir (il date de 2011) propose, d’abord, un passage en revue, un catalogue de tubes commentés par des artistes, journalistes ou personnalités invités. Le réalisateur, journaliste musique, auteur du podcast “Tracké” sur Deezer, rédacteur en chef de Basique sur France 2 et auteur de nombreux documentaires (La story des années 80, 90, 00, Michael Jackson un an déjà, L’aventure Indochine…) a un énorme carnet d’adresses, une véritable expertise et, aussi, le sens du film fédérateur qui sait faire vibrer la nostalgie du téléspectateur. En cela, Tout le monde il est B.O. porte sa marque. On savoure sa sélection, plutôt bien foutue, de tubes et de films référentiels, choisis davantage pour leur impact sur le box-office, la pop culture et les hit-parades que pour leur place dans l’histoire du 7e art (qui se souvient de Bodyguard, hors des trilles de Whitney Houston?). Le reportage ne se cantonne pas pour autant à l’énumération. Il va effectivement observer l’évolution des B.O., à travers l’influence des réalisateurs (Tarantino et sa collection de vinyles improbables en tête) comme des génies (ouf, on verra et entendra quand même Chaplin et l’immense Ennio Morricone). Il tente aussi de percer le mystère de la fabrication de ces airs sur mesure, créés pour coller à une histoire, à un montage, à des images et des ambiances. Le propos reste toutefois volontairement léger, pop, sucré, centré sur les chansons, la nostalgie et les émotions, un peu au détriment de l’analyse et du travail des compositeurs… Un petit plaisir d’été.

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