C’est parti pour une olympiade unique

Avec 122 athlètes, la Belgique emmène au Japon sa plus large délégation depuis 1952 et les Jeux d’Helsinki.

J.O. @belgaimage
Diffusion à partir du 24 juillet sur La Une et Tipik

 

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Si les Jeux Olympiques réunissent désormais plus de onze mille participants – le double d’il y a un demi-siècle –, en phase avec l’augmentation du nombre de disciplines, nos 67 hommes et 55 femmes se présentent en Asie avec de belles cartes à jouer. De l’athlétisme (les Borlée, Thiam…) évidemment, au hockey (les Belgian Lions sont vice-champions olympiques), en passant par le cyclisme sur route (Van Aert et Evenepoel s’alignent tant en ligne qu’en contre-la-montre), le basket (les Red Flames viennent d’obtenir le bronze à l’Euro), la gymnastique (Nina Derwael) le judo (Charline Van Snick), la natation (Fanny Lecluyse) et même le tennis (Elise Mertens). D’autres existent aussi en aviron, en cyclisme sur piste, en kayak, en marathon, en taekwondo ou en voile.

Sur papier, nos athlètes ont donc tout pour faire au moins aussi bien que les six médailles et les deux d’or de Rio en 2016. Gracenote, société de référence en bases de données sportives mondiales, nous prédit même neuf ou dix médailles, total qui n’a plus été atteint (11) depuis Paris en 1924. Jean-Michel Saive, candidat en septembre à la présidence du Comité Olympique et Interfédéral Belge a récemment expliqué à nos confrères de Sudinfo que “La mentalité belge évolue, avec la volonté de jouer pour gagner, et plus seulement pour performer”. Concernant les gains financiers (50.000 euros pour l’or, 30.000 pour l’argent, 20.000 pour le bronze), le COIB a lui salué l’implication de la … Loterie Nationale, rappelant que “Le sport belge a plus que jamais besoin de soutiens”. Tant, évidemment, pour susciter des vocations que pour poursuivre ce changement d’état d’esprit.

Quoiqu’il advienne, cette olympiade sera unique. Car si les éditions de 1916, de 1940 et de 1944 n’ont pu se tenir pour cause de conflit mondial, il s’agit du premier report de l’histoire. L’annulation a même été évitée de justesse, vu la ré-augmentation des cas de COVID et la faible vaccination (moins de 20 % de Japonais!). L’organisation, contrainte d’appliquer des règles sanitaires strictes, affiche d’entrée de jeu une perte de … 26 milliards d’euros, alors que l’édition se disputera à huis clos, hormis quelques épreuves (baseball, football et softball auront des jauges) disputées en dehors de Tokyo. Une capitale qui, rien que pour la rénovation du stade olympique exempt de public pour ses deux cérémonies, a déboursé plus d’un milliard d’euros. Certains chiffres sont parfois parlants.

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