
La série du jour: Astrid et Raphaëlle

Diffusion le 11 avril à 20h55 sur La Une
Difficile de faire plus différentes que Raphaëlle Coste (Lola Dewaere), commandante à la brigade criminelle, et Astrid Nielsen (Sara Mortensen), archiviste à la documentation criminelle. La première est intuitive, spontanée, parfois dissipée. La seconde, atteinte du syndrome d’Asperger, a besoin de rituels rigides pour fonctionner et ne supporte pas l’inconnu.
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Le duo d’Astrid et Raphaëlle se complète parfaitement dès qu’il s’agit de résoudre des affaires criminelles. Alors, quand un avocat est assassiné en pleine réunion, devant une dizaine de témoins stupéfaits ou que le propriétaire d’une galerie d’art et tué d’un coup de sabre dans un sauna, elles semblent toutes indiquées pour trouver les coupables.
Le tandem revient pour une deuxième saison (en huit épisodes) après une première salve d’épisodes aussi efficaces en termes de scénario que convaincants au point de vue des audiences. Bien sûr, sur papier, le concept est un peu cliché, d’autant que la série Good Doctor propose un pitch similaire dans le milieu médical. Évidemment, les enquêtes restent dans la lignée de nombreuses autres fictions policières. Mais l’énergie que dégagent les héroïnes justifie à elle seule l’intérêt du programme. D’autant que, dans ces nouveaux opus, les spectateurs deviennent plus intimes avec les jeunes femmes: les scénaristes dévoilent des pans de leur passé. Ils mettent également les personnages devant des situations inconfortables: Astrid face à la mort de son mentor, Raphaëlle dans un milieu dont elle ne maîtrise pas les codes. Si on ajoute à tout cela une petite touche de romance, on obtient la recette d’un bon divertissement. Avec, comme cerise sur le gâteau, la participation de guest stars de choix. À commencer par Pierre Palmade dans le premier épisode.