La série du jour: Baraki

En primeur, Be tv diffuse les vingt épisodes de Baraki, une nouvelle série dans un format encore inédit chez nous.

Baraki Betv
Diffusion le 1er avril à 20h30 sur Betv

Après la diffusion cet hiver du thriller fantastique Invisible, les séries belges (francophones) font leur retour avec une pionnière, tant dans son format que dans son genre, puisqu’il s’agit d’une dramédie. Avec un titre pour le moins évocateur, puisque Baraki fait bien sûr allusion à un vocable typiquement de chez nous, désignant “des personnes ayant peu de manières, souvent frimeuses mais pas forcément vulgaires”. Peter Ninane et Julien Vargas, qui forment le tandem liégeois de créateurs, ne disent rien d’autre: “Qu’on soit Anglais, Belge, François ou Néerlandais, on est toujours le baraki de quelqu’un d’autre!

Nos dernières vidéos
La lecture de votre article continue ci-dessous

La trame de cette série s’articule autour de la famille Berthet - les barakis, donc - et d’une flopée de personnages aussi loufoques les uns que les autres. Parmi la quarantaine de rôles, on retrouve entre autres Sophie Breyer (La trêve), Laura Sépul (Ennemi public), Pablo Andres ou Pierre Nisse, alias Didier Berthet, qui interprète le frère aîné. “Notre série n’a pas été faite pour se moquer des gens”, dit-il. “On tient avant tout à défendre une histoire authentique où il y a de l’amour, des conflits, des souffrances et de bonnes choses. L’objectif n’est pas d’avoir un regard condescendant ou péjoratif d’un milieu socioculturel. Mais bien de vivre avec des personnages.”

Imaginé d’abord en websérie, puis en 52 minutes, Baraki a finalement opté pour un format en vogue et idéal dans son registre, le 26 minutes. “Au niveau belge francophone, c’est une première pour tout le monde, rappelle l’un de ses producteurs, David Mathy. Mais pour moi, c’est le format le plus intéressant. Et puis, beaucoup de gens devraient reconnaître l’univers dont on parle. L’idée reste quand même d’amener un peu de gaieté, même si on ne se trouve pas dans de la comédie pure: on essaie d’apporter un regard neuf et tendre sur des réalités de vie qui nous semblent être concrètes. On se demande déjà à quel point tout ça peut être compris en dehors de nos frontières. Mais je crois qu’on est dans quelque chose d’audacieux et qu’on doit continuer dans ce sens.

Proche d’un style anglo-saxon, cette série tournée entre les gouttes du covid permet en outre à Be tv d’innover, puisque Baraki marque le début du partenariat de la chaîne avec le Fonds-Séries, créé en 2013 par la Fédération Wallonie-Bruxelles et la RTBF.

Débat
Sur le même sujet
Plus d'actualité