
La série du jour: La faute à Rousseau

Diffusion le 17 février à 21h05 sur France 2
Il y a un nouveau prof de philo au lycée La Fontaine. Monsieur Rousseau n’est pas comme les autres enseignants. On dit de lui qu’il est incontrôlable et irrévérencieux. En vrai, c’est surtout un esprit libre qui cherche à éveiller la conscience de ses élèves. Avec des méthodes peu conventionnelles, ce passionné leur transmet les notions philosophiques tout en les encourageant à se remettre en question. Et les jeunes l’adorent. Par contre, si Benjamin Rousseau excelle en classe, on ne peut pas en dire de même concernant sa vie privée. Sa relation avec les femmes est un désastre et il ne parvient pas à tisser des liens solides avec Théo, son fils de 17 ans.
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Réalisée par Adeline Darraux et Octave Raspail, cette série de 8 x 52 minutes est une adaptation du format catalan à succès Merlí, disponible sur Amazon Prime Video. Chaque épisode est centré sur un personnage et sur une notion de philosophie. Dans le premier, intitulé Paul et la liberté, on se concentre sur un très beau garçon récemment arrivé au lycée. Paul (Bryan Trésor) ne passe pas inaperçu. D’ailleurs, Théo (le fils de Rousseau incarné par Louis Duneton) l’a déjà remarqué. Mais derrière ce physique avantageux se cache un profond désarroi. Benjamin Rousseau pourrait être celui qui lui redonne confiance en la vie.
Avec son charme naturel, son humour désarmant et sa gouaille légendaire, Charlie Dupont incarne à merveille ce prof atypique et profondément humain qu’on aurait tous rêvé d’avoir. À 49 ans, le comédien belge endosse un des personnages les plus importants de sa carrière. Les adolescents qui lui donnent la réplique sont pour certains des visages bien connus des feuilletons quotidiens français tels que Plus belle la vie et Demain nous appartient. En prime, l’actrice Anny Duperey (Catherine Beaumont dans la saga Une famille formidable) interprète la mère de l’enseignant. Également au générique: l’humoriste Akim Omiri, Axelle Laffont et même notre compatriote Virgine Hocq. La série, qui n’est pas sans rappeler le film Le cercle des poètes disparus, se veut drôle et légère sans pour autant tomber dans le cliché.