Le Bourlingueur fête ses 30 ans d’antenne

Rencontre avec Philippe Lambillon, le Bourlingueur qui a quitté sa case estivale pour s’installer en hiver. Et fêter un bel anniversaire.

Le Bourlingueur RTBF
Diffusion le 1er janvier à 20h15 sur La Une

Ce vendredi, le Bourlingueur fête ses trente ans d’antenne. Un exploit rendu possible par la qualité des reportages mais surtout la personnalité de Philippe Lambillon, la dernière rockstar de la télé belge.

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Au tout début, vous vous voyiez tenir les Carnets durant trente ans?

Philippe Lambillon: Aujourd’hui, une émission qui a trente ans, c’est exceptionnel. Pourtant, je n’ai jamais fait cette émission pour qu’elle dure. Je m’étais dit qu’après cinq ans, on aurait fait le tour. Surtout que les premiers Carnets, c’était uniquement autour de la survie. Et puis j’ai compris qu’il fallait qu’on s’ouvre, aux mondes ethniques, aux animaux… On est à 502 émissions et jamais je ne l’aurais imaginé, pas plus que les chiffres d’audiences. Je ne pense pas avoir fait le tour mais je ne veux pas lasser les gens. On ne voyage plus aujourd’hui comme on voyageait il y a trente ans.

Ça a changé quoi pour vous?

D’abord, le public est surinformé, il peut savoir tout sur tout dans la seconde. Il faut donc essayer d’être différent. L’humour du Bourlingueur sert à ça. C’est une manière de décrire le monde et j’y tiens. Et par rapport à moi, ça me demande de plus en plus de temps et de moyens pour trouver des endroits où tourner, des endroits totalement authentiques. Je dois aller de plus en plus loin.

On a l’impression qu’il ne peut rien vous arriver…

C’est aussi parce que quand il m’arrive quelque chose, comme une maladie, une morsure… je l’intègre dans le tournage et je le tourne en dérision. Mais on a sans arrêt des problèmes, des refus des autorités. Alors on fait comme on peut, on essaie le bakchich ou on dit qu’on va appeler un ministre belge. Je refuse que l’on me refuse. Et j’espère pouvoir continuer un moment parce que je prends mon pied à découvrir des choses.

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