
Plan Cult: le culte Bibot

Arrivé en toute discrétion, Plan Cult, le nouveau magazine culturel RTBF animé par Félicien Bogaerts, a réussi à s’installer en quelques numéros et accumule les thèmes intéressants. Joli.
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Plan Cult s’intéresse à la nouvelle pièce que vous jouez au Théâtre de la Toison d’Or, Les belles personnes…
LAURENCE BIBOT – C’est une pièce qui se déroule à table, sur une année entière. Ça parle d’amitiés, de rapports sociaux, de deuil. Elle a été écrite par Sébastien Ministru, qui l’a rendue extrêmement drôle, légère et tendre. On passe des éclats de rire aux moments où on est sous le charme.
Ce n’est pas une adaptation de La grande bouffe de Marco Ferreri?
(Rire.) Ça ne va pas aussi loin! Mais il y a des points communs. La pièceimplique aussi des bourgeois dans des conversations vides autour de la table. On y voit comment les codes sont encore assez puissants aujourd’hui même si les classes se mélangent de plus en plus. Il y a une critique d’une certaine classe dominante, aisée et éduquée.
Comment s’est passé ce Plan Cult?
Des séquences ont été tournées dans des endroits que j’aime, comme le marché aux puces de Bruxelles. Le mélange de genres, ces couleurs, ces bruits, les marchands qui râlent me plaisent beaucoup.
Votre tournée Distinguée est donc mise en stand-by?
On reprend en juin et il y aura de nouvelles dates dès septembre. Dans le stand-up, l’idée est d’arriver à être très personnel en touchant le plus grand nombre possible. J’ai l’impression que Distinguée est compréhensible par tout le monde, de Binche à Farciennes. Les gens rient aux mêmes moments.