Virginie Efira: "Je suis là pour faire passer le message le plus possible"

La marraine du Télévie 2017 fait une visite éclair à RTL, sur les lieux de ses débuts. En femme réfléchie, profonde et maîtrisant son image, ses projets et ses sujets.

Virgine Efira ©Reporters

C’était tard hier soir”, glisse Virginie à l’attachée de presse. Pas qu’elle ait fait la ribouldingue à Bruxelles jusqu’à pas d’heure, non. Mais parce qu’il y avait le débat de la primaire à la présidentielle française. Elles sont loin, les années RTL. Ses derniers Télévie remontent d’ailleurs à plus de 10 ans. Aujourd’hui, pour Virginie, être la marraine du Télévie, c’est une évidence, mais pas pour autant un engagement pris à la légère. L’implication de l’actrice ne tient pas qu’à une reconnaissance envers la chaîne. La recherche contre le cancer lui tient particulièrement à cœur: ”J’ai perdu ma tante à cause du cancer. Mes grands-parents ont alors créé le Fonds Ariane, à son nom. J’ai gardé les souvenirs d’un drame, d’une disparition mais aussi d’une leçon: comment transformer la douleur en énergie pour qu’elle soit utile”. 

Quel sera votre rôle, en tant que marraine ? 

VIRGINIE EFIRA - Ma présence est surtout symbolique. Je suis là pour transmettre de l’enthousiasme et faire passer le message le plus largement possible.Je sais que Julien Doré vient. C’est un ami, on pourrait essayer de faire un truc marrant ensemble.

Quels souvenirs gardez-vous de vos années Télévie ?

Ce qui m’a marquée, c’est de voir tous ces gens qui, malgré le grand bouleversement qu’est la maladie pour eux-mêmes et leurs proches, ont le courage de s’aider eux-mêmes, d’aider les autres et de se battre pour que le bien triomphe.

Comment choisissez-vous les causes pour lesquelles vous vous engagez ?

En fonction du temps que je peux y consacrer. On me sollicite cinq fois par semaine en moyenne ! Je refuse quasi tout le temps car ma contribution se limiterait à mettre une voix sur un slogan ou à faire une photo. Ça servirait peut-être… Mais pour moi, ça ne suffit pas. À partir du moment où on s’engage, il faut pouvoir raconter quelque chose de juste. Il y a quelque temps j’ai refusé une publicité pour l’accueil des migrants en France. Leur message était très pertinent. Si je m’impliquais, ça signifiait qu’on allait m’interroger sur le sujet et que donc il faudrait que j’aie un discours adapté. Ça, ça nécessite de la profondeur et donc du temps.

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