
Téléfilm: La belle vie

Devant la caméra de Virginie Wagon, elle est Béa, jeune femme triste, ordinaire et vaguement suicidaire qu’un coup de chance propulse comme assistante dans une grande banque internationale. Le petit oiseau blessé par la vie découvre alors le cercle très fermé des riches aristocrates, le luxe et la vie facile… oubliant un peu vite qu’elle n’en fait pas partie.
Grisée, la nouvelle Béa – pas si fragile qu’elle semblait l’être – finit bientôt par déraper. Un petit geste anodin passé inaperçu, qui l’encourage à aller de plus en plus loin, jusqu’à l’acte fatal. S’il n’est pas toujours convaincant et hésite parfois entre thriller et comédie, le téléfilm profite de la grâce insouciante de son actrice principale, atout majeur de ce joliment amoral portrait de femme.