Rani, nouvelle télésuite adaptée de Jean Van Hamme

Décliné aujourd'hui en huit épisodes, le pitch de cette série a été imaginé au milieu du XVIIIe siècle, entre fiction et réalité. A l’époque règne un immense chaos en Europe, avec la guerre de succession d’Autriche. Jolanne de Valcourt (Mylène Jampanoï), jeune noble française, est accusée d’un meurtre qu’elle n’a pas commis. Avec la complicité de son frère Philippe (Jean-Hugues Anglade) qui veut être l’unique héritier de la famille, elle est déportée à tort en Inde. Là, son destin va complètement basculer. Mais Jolanne reste déterminée: un jour, elle reviendra en France pour se venger.

Quinze ans après Les Maîtres de l’orge, autre saga événement, France 2 (avec la participation de la RTBF) a refait appel à notre compatriote Jean Van Hamme, le plus adapté des auteurs belges (Largo Winch au cinéma, XIII sur M6), pour nous proposer cette grande fresque romanesque, riche en rebondissements, trahisons et retournements. Une aventure télévisuelle - le projet est antérieur à la BD du même nom - qui, selon ses producteurs, est une sorte d’Angélique, marquise des Indes. A juste titre.

Avec 14 millions d’euros de budget, 108 jours de tournage (dont 60 en Inde) avec des décors flamboyants, 1.500 costumes, 2.200 figurants et une équipe de 300 personnes, cette épopée, réalisée par Arnaud Sélignac (Le gendre idéal, Vieilles Canailles), s’est donné les moyens de ses ambitions. Par sa construction, ses détails, son suspense et une interprétation d’ensemble de bonne facture (complétée par Olivier Sitruk, Lio…), on peut même dire que Rani redynamise les films de cape et d’épée, un genre historiquement bien maîtrisé en France. Non, les films de costumes ne sont pas encore morts! Et il se murmure même que cette adaptation de qualité connaîtra rapidement une suite. Ce qui ne serait pas une surprise.

27 août: Télésuite Rani (1/8) La Une 20h50