
Les meilleurs films du 26 avril 2014

Effets secondaires [3*]
BE1 20H55
De Steven Soderbergh (2013). Avec Rooney Mara, Jude Law.
Réalisateur-caméléon (il a touché à tous les genres), Soderbergh trousse une histoire à tiroirs dont il a le secret au départ d’un étrange récit de meurtre et de médicament aux troublants effets secondaires. Nous baladant de l’enquête sur le lobby pharmaceutique (bonjour Erin Brockovich!) au polar noir, le réalisateur multiplie les chausse-trapes, manipulant à qui mieux mieux des spectateurs-victimes parfaitement consentants.
Terminator 3: Le soulèvement des machines [2*]
AB3 22H00
De Jonathan Mostow (2003). Avec Arnold Schwarzenegger, Kristanna Loken.
Cameron passe la main à l’efficace Mostow qui filme une resucée des deux premiers épisodes. Les scènes d’action sont spectaculaires et c’est finalement le mannequin Kristanna Loken, belle et froide comme un androïde implacable et quasi invulnérable, qui emporte le morceau dans cette guerre séculaire entre les machines et la chair. Un film de S.F. qui s’amuse à détruire tout sur son passage, jusqu’à son scénario. Moins emballant que les autres, ce 3e opus affiche néanmoins l’image du chaos avec un hyperréalisme glaçant.
The Perfect Score [1*]
LA DEUX 14H40
De Brian Robbins (2004). Avec Chris Evans, Scarlett Johansson.
Huit ans avant de se croiser dans leurs latex moulants de Captain America et de la Veuve Noire (dans l’excellentAvengers), le monolithique Chris Evans et l’affolante Scarlett Johansson jouaient encore les étudiants en quête de bonnes notes dans cette comédie passe-partout. Un teen movie plutôt regardable un samedi soir, à condition de "ne pas chercher la petite bête".
Ecole paternelle [1*]
AB3 20H30
De Steve Carr (2002). Avec Eddie Murphy, Anjelica Huston.
Renvoyé de son boulot, Charlie décide de créer une "école paternelle". Cette comédie naïve ne remet pas en selle l’ex-roi du gag Eddy Murphy (loin de son abattage du Flic de Beverly Hills), mais elle fera rire les gosses qui adorent se voir en monstres à l’écran. Et puis il y a Anjelica Huston, délicieusement méchante en directrice pète-sec d’un établissement concurrent.