
Les meilleurs films du 14 janvier

Une éducation [3*]
ARTE 13H40
De Lone Scherfig (2009). Avec Peter Sarsgaard, Carey Mulligan.
Pas étonnant que l’on compare la délicate Mulligan à Audrey Hepburn. Il y a du My Fair Lady dans ce petit bijou de comédie britannique posant sur la route d’une étudiante brillante un homme deux fois plus âgé qu’elle. Sauf qu’à la différence de Rex Harrison, notre pygmalion est ici un bonimenteur manipulant à qui mieux mieux la belle et sa famille très collet monté.
Si son final politically correct a été désavoué par le romancier-scénariste Hornby, aucune raison cependant de bouder cette belle et douloureuse éducation à la liberté qui ne manque pas d’humour.
Morning Glory [2*]
FRANCE 4 20H45
De Roger Michell (2011). Avec Rachel McAdams, Harrison Ford.
Une jeune productrice de télé doit composer avec une vie sentimentale proche de zéro et un présentateur vedette qui fait des siennes. La force de cette comédie romantique tient en deux mots: Harrison Ford, absolument parfait en vieille bique capricieuse, et une satire pas piquée des hannetons des coulisses impitoyables de la télévision.
Goodbye, Morocco [2*]
BE 1 20H55
De Nadir Moknèche (2013). Avec Lubna Azabal, Radivoje Bukvic.
La relation de Dounia, divorcée, avec un architecte serbe est vécue comme une trahison par sa famille. Et quand le chantier immobilier du couple met au jour des tombes chrétiennes et qu’un ouvrier disparaît, l’étau se resserre sur la jeune femme. Moknèche, par le biais d’un thriller haletant, dresse un portrait sinueux mais sans concession d’un Maroc tiraillé entre tradition et modernité.
La légende de Beowulf [1*]
AB3 22H20
De Robert Zemeckis (2007). Avec Anthony Hopkins, John Malkovich.
Après Pôle express, Zemeckis refait le coup de la "performance capture", qui donne à de vrais acteurs l’aspect de personnages de jeux vidéo. Réalisateur passionné, Monsieur Retour vers le futur se borne à asticoter ce rendu. Et la fameuse légende épique, au lieu de rajeunir, fait du sur-place dans des effets spéciaux rigides. Un semi-échec dont Spielberg s’inspirera pour réussir, lui, son Tintin en numérique.