

De Kevin Reynolds (1988). Avec George Dzunda, Jason Patric.
On pouvait craindre le pire d’un film américain mettant en scène la lutte des Afghans contre les Soviétiques. Sauf que Kevin Reynolds se garde bien de tomber dans le délire propagandiste. Bref, on est loin de Rambo III avec ce duel entre une poignée de villageois et les occupants d’un char russe égaré dans le désert. La bête de guerre rappelle par son style dégraissé les meilleurs Fuller comme Attaque!
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D’Edward Zwick (1989). Avec Matthew Broderick, Denzel Washington.
À partir d’un épisode peu connu de la guerre de Sécession - l’épopée du 54e régiment du Massachusetts, le premier à être composé de soldats noirs - Edward Zwick réalise un pamphlet antiraciste qui ne manque pas d’authenticité mais exalte aussi les vertus militaires "comme au bon vieux temps". Ironie du sort, Washington, qui apparaît dans la majorité des plans, reçut l’oscar… du meilleur second rôle.
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De Kelly Reichardt (2005). Avec Will Oldham, Daniel London.
Old Joy tire un maximum parti d’une intrigue minimaliste centrée sur l’escapade de deux potes. L’un, baba cool largué, entraîne l’autre, plus rangé, pour aller camper près d’une source d’eau chaude ignorée de tous. Tellement ignorée qu’ils se perdent. Et puis vient l’illumination, que Kelly Reichardt capte avec sensualité et une pointe d’inquiétude. Car il y aura le retour à la réalité… Old Joy? Une plongée impressionniste et aigre-douce dans l’Amérique profonde.
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De Barbet Schroeder (2008). Avec Benoît Magimel, Lika Minamoto.
Un romancier français part au Japon où il espère rencontrer son maître à penser, un auteur de polars dont l’identité n’a jamais été dévoilée. Dès le début en forme de "film dans le film", on se retrouve embarqué dans un voyage au pays des faux-semblants. Mais ni l’érotisme sadomaso cher au réalisateur de Maîtresse, ni l’imitation du film de sabre nippon ne rachètent le côté tarabiscoté de l’intrigue.
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