

D’Arthur Penn (1967). Avec Warren Beatty, Faye Dunaway.
Transposer à l’écran les "exploits" bien réels de Bonnie Parker et Clyde Barrow ne fut pas vu d’un très bon œil par tous. Certains ont reproché à Arthur Penn la violence et l’humour noir de son film, ainsi que l’empathie qu’il suscite pour ses personnages. Ce sont pourtant ces ingrédients qui en ont fait le succès, de même que l’alchimie qui se dégage du couple Warren Beatty-Faye Dunaway.
De Jacques Becker (1953). Avec Jean Gabin, René Dary.
Alors dans le creux de la vague, Gabin vit sa carrière relancée dans cette adaptation assez fidèle du roman noir d’Albert Simonin. Les aventures de Max le menteur, truand sur le retour, remportèrent un franc succès à l’époque, grâce aux ingrédients alors très en vogue dans les récits de ce genre: amitié virile, dialogues truculents et code de l’honneur. Au générique du film dans son premier rôle, un certain Angelo Borrini, alias… Lino Ventura.
De Bertrand Tavernier (2004). Avec Jacques Gamblin, Isabelle Carré.
Tavernier dépeint la souffrance d’un couple français en manque d’enfant et qui décide de tenter l’adoption au Cambodge. Au-delà de ce périple, un questionnement s’installe, au fur et à mesure de la quête quasi désespérée des deux héros dans un pays martyrisé par un génocide encore récent, où les enfants orphelins deviennent source de commerce. Pas de jugement manichéen cependant, mais un constat efficace qui entraîne la réflexion.
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De Stephen Sommers (2004). Avec Hugh Jackman, Kate Beckinsale.
Après La momie, Stephen Sommers s’attelle à un nouveau défi avec le personnage de Van Helsing, à qui Bram Stoker a donné vie dans son célébrissime Dracula. Le cinéaste s’emberlificote toutefois les pinceaux virtuels, privilégiant à tout crin les effets numériques, au détriment d’une histoire peu emballante, tentant même de faire se côtoyer Frankenstein, Dracula et le Dr. Jekyll et Mr. Hyde, pour mieux masquer la pauvreté du scénario.