

De et avec Robert Redford (2007). Avec Tom Cruise, Meryl Streep.
La critique a été divisée à propos de ce film politique, certains lui reprochant son statisme. Justement, le but était de tourner le dos au cinéma-spectacle pour mieux nous faire réfléchir sur l’interventionnisme agressif des États-Unis et sur la responsabilité des simples citoyens. Oui, Lions et agneaux est bavard, mais c’était le prix à payer pour ne pas simplifier des problèmes complexes et laisser à chaque spectateur sa liberté de penser.
D’Alejandro González Iñárritu (2003). Avec Sean Penn, Benicio Del Toro.
Après Amores Perros, le Mexicain Iñárritu continue de malmener la narration classique et nous offre un film-puzzle à la structure éclatée où s’entrechoquent trois destins tragiques. Prévenons d’emblée le spectateur impatient: il faut une bonne demi-heure pour saisir les liens qui unissent les personnages. Mais jamais la complexité du montage n’empêche l’émotion de passer. Un vrai tour de force.
De Danièle Thompson (2009). Avec Patrick Bruel, Dany Boon.
Thompson a l’esprit de famille: elle écrivait avec son père, Gérard Oury; elle continue aujourd’hui avec son fils Christopher. Déjà dans Fauteuils d’orchestre, le tandem observait le spectacle de la vie à la bonne distance. Ni de trop près, car la comédie exige de la légèreté. Ni de trop loin puisque, entre deux rires, il faut laisser de la place aux pincements au cœur. Rebelote ici, où les auteurs brossent un nouveau portrait de groupe attachant.
De Marc Gibaja (2007). Avec Marie Gillain, Gilles Lellouche.
Largué par sa copine, Thomas retrouve Florence, son amour d’enfance, qui va, elle aussi, se prendre une grande claque en découvrant l’infidélité de son mari. Sorte de version frenchie de Quand Harry rencontre Sally, Ma vie… compense les faiblesses d’un scénario prévisible par une mise en scène tonique mettant en valeur le couple vedette. Avec, en copain pot de colle, l’ex-Incroyable Fiancé Laurent Ournac.