
Les meilleurs films de ce 13 juin

Club RTL 22h30: Kramer contre Kramer [3*]
De Robert Benton (1979). Avec Dustin Hoffman, Meryl Streep.
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Si le divorce à l’amiable est aujourd’hui plus fréquent, le déchirement d’un couple demeure un thème contemporain. Kramer contre Kramer décrit avec force cette rupture entre un père et une mère en fuite, déstabilisée par l’affairisme et l’absence de son mari. Lequel devra alors se livrer à une profonde remise en question en s’occupant enfin de son fils - et, entre autres, lire… Tintin avec lui! Une interprétation sans faille et d’une rare sensibilité.
Arte 20h35: Le scaphandre et le papillon [3*]
De Julien Schnabel (2007). Avec Mathieu Amalric, Emmanuelle Seigner.
Un tel sujet au cinéma avait de quoi rebuter, de crainte de voir le récit tourner au misérabilisme larmoyant. Mais Schnabel évite parfaitement cet écueil en adaptant avec une grande intelligence le best-seller autobiographique de Jean-Dominique Bauby. Le héros, qui communique uniquement par des clignements de paupières, a beau être immobile, le film contient une vitalité folle qui le rend captivant. Et se permet même quelques touches d’ironie entre deux scènes de grande émotion.
Club RTL 20h30: Le poids du déshonneur [2*]
De Barbet Schroeder (1996). Avec Liam Neeson, Meryl Streep.
Toute vérité est-elle forcément bonne à dire? C’est la question que se pose une famille plongée dans un conflit cornélien suite à un drame. L’efficacité du scénario et de la mise en scène, malgré leur classicisme, réside dans le fait que tout parent s’identifiera sans peine au dilemme décrit ici. Et l’interprétation très convaincante de Liam Neeson, de Meryl Streep et d’Edward Furlong contribue à la bonne impression d’ensemble.
AB3 20h05: Comment se faire larguer en 10 leçons [1*]
De Donald Petrie (2003). Avec Kate Hudson, Matthew McConaughey.
Matthew McConaughey possède ce physique de beau gosse dont il a souvent été prisonnier. En témoigne cette comédie romantique qui joue à fond sur le charme de l’acteur et de sa partenaire et accumule, en même temps, les clichés traditionnels: le golden boy et la femme dynamique, la course finale vers l’aéroport pour retenir l’élu(e) de son cœur avant que l’avion ne décolle… Ça ne vole donc pas très haut, mais les quiproquos savoureux du scénario méritent une certaine indulgence.