
Docu – Cuba, Batista et la mafia

Le général devient, comme bien d’autres en Amérique du Sud, la marionnette de Washington. En quelques mois, la mafia (principalement la Cosa Nostra et la Kosher Nostra, la pègre judéo-américaine) met la main sur l’île.
Trois pontes du crime organisé, Lucky Luciano, Santo Trafficante et Meyer Lansky, s’immiscent dans l’appareil d’Etat cubain pour en faire le lupanar de l’Oncle Sam. Cuba, Batista et la mafia montre les Américains se repoudrant le nez à La Havane, y tripotant cartes et prostituées, tout occupés à traficoter des flingues sous la table.
La journée, ils pillent l’île de ses fruits et poussent la population dans une misère extrême. Mais l’économie commence à s’enrhumer. Et en 1959, le peuple, bien qu’opprimé, porte la rébellion castriste au pouvoir. Au grand dam de la mafia.