La maison de vos rêves

La maison en paille
Dans ses constructions en ossature bois, l’entreprise floreffoise Paille-Tech utilise de la paille comme isolant, de la laine de bois comme pare-pluie et de l’enduit d’argile comme pare-vapeur. Des matériaux qui diminuent l’empreinte carbone tout en stockant du CO2. Un modèle constructif qui rappelle des temps ancestraux, mais qui se veut innovant et durable. (photo: Michel Lefrancq)
La maison positive
Filtration de l’eau de pluie, utilisation de batteries domestiques pour l’électricité et possibilité de se passer du chauffage grâce aux 22 cm d’isolation dans les murs… La maison de l’architecte Christian Pierret est bâtie avec des matériaux traditionnels, mais elle respecte un principe: produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme.
La maison tournante
Michel Ducoeur est agriculteur et entrepreneur, mais surtout inventeur. Il y a quelques années, ce citoyen de Froidchapelle a décidé de construire une maison – d’apparence classique – sur un plateau tournant. Cette structure de poutres métalliques et de roues de transporteur sera prochainement guidée par un moteur de 160 watts. Le but? Permettre à la maison de suivre le mouvement du soleil.
La maison 3D
Réalisée au Kamp C, le Centre de développement durable et d’innovation dans la construction de Westerlo, cette habitation de 90 m2 a été imprimée d’une seule pièce avec la plus grande imprimante 3D pour béton d’Europe. Une première mondiale dont la réalisation a duré une quinzaine de jours pour une moyenne de huit heures de travail quotidien.
La cabane
Le P’tit Lopin est un assemblage de constructions polygonales à ossature bois et isolation en ouate de cellulose, installé sur pilotis dans la campagne de Somme-Leuze. Le collectif Gimini, qui s’est fait les dents sur le Lopin, cherche à sortir ce type d’habitat léger de la case “marginal” et construit des cabanes confortables, éthiques, transportables et accessibles à tous.
L’earthship
Il y a des pneus et du liège dans l’isolation et du torchis dans les murs. Pour construire un earthship, il ne faut rien créer ni perdre, mais tout transformer. Denis Cheruy l’a bien compris en récupérant le matériel qui constitue son habitation presque entièrement autonome, à côté de Walcourt. Clou du spectacle: son rocket stove, un poêle de masse recouvert d’argile.
Le domespace
Le dôme leur inspirait les yourtes, qu’ils aimaient tous les deux, alors Marie Ernotte et son compagnon Dimitri Collard ont choisi cette forme pour auréoler leur lieu de vie. Ce toit végétal retient l’eau lors de fortes pluies et préserve ainsi les gouttières. Le reste, c’est une façade en bois, de la brique en terre crue pour augmenter l’inertie du bâtiment et réguler l’humidité et une dalle de chaux et d’argile pour laisser l’intérieur suffisamment sec.
La maison sous serre
L’idée de la serre de Menin est très simple: elle crée un microclimat autour de la maison qui n’est donc pratiquement jamais chauffée. Pour éviter de souffrir des grandes chaleurs en été, l’architecte-propriétaire Koen Vandewalle a installé un système de ventilation automatique et les chambres à coucher au sous-sol.
La fuste ou maison en rondins
Avec ses 7,50 mètres de hauteur, la bâtisse frappe directement les esprits. Les troncs sont authentiques, et même locaux, puisque l’élagueur gesvois Mathieu Verlaine utilise du mélèze prélevé dans un rayon de 30 kilomètres. Fruit d’un énorme savoir-faire, la maison en fuste est hermétique, saine et respirante, le bois ayant une énorme inertie pour retransmettre la chaleur.