Tac au tac avec Pablo Andres : "Je n'ose plus regarder des films d’horreur"

Entre biopic sur scène et carnet de souvenirs, Gamin lève le voile sur l’homme derrière l’agent Verhaegen.

Pablo Andres
Pablo Andres. © Romain Garcin

Étiez-vous un enfant difficile?
J’étais un enfant très facile. Très solaire et très jovial. Et j’étais déjà le petit clown de la famille…

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Que faisiez-vous en tant que petit clown de la famille?
Tout. Tout ce que je pouvais faire pour faire rire, je le faisais. Je me mettais des casseroles sur la tête, j’étirais mon pantalon de pyjama - très flexible - jusqu’à ma tête en faisant sortir mes deux petits testicules et en écartant les bras pour faire Couilleman… J’étais très extraverti et drôle, beaucoup plus drôle qu’aujourd’hui.

Enfant, quel était votre jeu favori?
Le football. Le ballon dans la cour, y a pas photo.

L’idole à laquelle vous vouliez ressembler?
Ça dépend à quel âge… (Silence.) Vers quinze ans, Jorge Campos, le gardien de l’équipe du Mexique. Sinon quand j’étais plus petit, je voulais ressembler à Michael Jordan. Mais aussi à Bruce Lee et puis à Robert de Niro…

À l’école, étiez-vous bon en fiches de lecture?
C’était pas trop ma tasse de thé. J’étais dans l’enseignement néerlandais et les profs m’ont dégoûté de la littérature en m’imposant de lire des livres horribles. J’ai découvert beaucoup plus tard le plaisir de lire, et bizarrement dans les livres qui parlent de spiritualité…

Vous êtes attiré par le religieux?
Franchement, oui. J’ai lu Le livre des morts tibétain, j’ai lu l’Ancien et le Nouveau testament, j’ai lu des récits anciens amérindiens.

Vous avez la foi…
Oui, je suis croyant.

Enfant, quel film ou quel personnage vous faisait peur?
J’ai été traumatisé par Freddy Krueger dans Les griffes de la nuit.  Je l’ai vu à 8 ou 9 ans, je me suis chié dessus. Si traumatisé que je n’ose plus, aujourd’hui, à 43 ans, regarder des films d’horreur.

Petit, aimiez-vous jouer avec les autres?
Oui, j’aimais beaucoup. J’étais très sociable, j’avais plein de potes.

Étiez-vous plutôt leader ou plutôt suiveur?
(Silence.) C’est une bonne question…  Je n’étais pas le mâle alpha, mais j’étais inconsciemment un leader. Les gens m’aimaient bien, et je pense que je pouvais influencer mes petits potes.

Votre père est-il vraiment un fétichiste des Tupperware?
(Rire.) Je l’explique dans le spectacle: mes parents sont très opposés par leurs origines et leur personnalité. Autant ma mère, qui est d’origine mexicaine, est bordélique, autant mon père, d’origine flamande, est très carré. Il aime que tout soit bien rangé… Je me souviens de ce qu’il m’avait dit quand j’étais petit et que je ne savais pas quoi faire avec un reste de lasagnes… Il m’avait dit “Tu mets tout ça dans un Tupperware”, j’ai eu l’impression que cette phrase était la clé de la vie. La transmission du Tupperware était faite et c’était à mon tour d’être le roi de la savane.

Vous avez commencé par le rap et ça n’a pas marché. Est-ce que vous rappez encore en secret, tout seul dans votre coin?
(Rire.) Non, pas du tout, et je pense que c’est très bien pour tout le monde. Laissons faire les professionnels…

Gamin. Le 31/5, Centre culturel, Nivelles. 
Le 16/6, Wex, Marche-en-Famenne. 
Le 17/6, Centre culturel, Bastogne. 
Le 22/10, Trocadéro, Liège. 

Golden Tich Comedy Club.
Le 4/6, Centre culturel, Auderghem.

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