The Dark Side Of The Moon : l'album culte de Pink Floyd en cinq anecdotes

Disque célèbre parmi les plus célèbres, “The Dark Side Of The Moon” souffle ses 50 bougies.  Évocation par le bout du prisme.

pink floyd
© Hipgnosis, Pink Floyd Music Ltd

Paru en mars 1973, le chef-d’œuvre de Pink Floyd est réédité dans une version multiformat remastérisée qui offre comme seul bonus l’excellent “Live At The Empire Pool, Wembley 1974”. On en profite pour remettre à jour les compteurs de ce classique qui a fait le bonheur de plusieurs générations de vendeurs de chaînes hi-fi et justifie encore à lui tout seul l’achat d’une platine.

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Les chiffres

“The Dark Side Of The Moon” dure 42 minutes et 50 secondes dans sa version originale. À ce jour, il s’est écoulé à 50 millions d’exemplaires physiques dans le monde, soit la plus grosse vente pour un disque studio derrière “Back In Black” (AC/DC) et “Thriller” (Michael Jackson). Il a battu le record de longévité au Billboard (le hit-parade américain) avec 786 semaines de présence consécutive. Sur Spotify, c’est la chanson Money qui est la plus populaire du disque avec 410 millions de streams.

Le plagiat

Pink Floyd n’est pas le premier groupe a avoir eu l’idée du titre “Dark Side Of The Moon” (le “The” n’a été rajouté qu’en 2003). Au printemps 1972, soit un an avant la sortie du disque de Pink Floyd, le groupe de rock progressif anglais Medicine Man avait déjà baptisé son troisième album conceptuel “Dark Side Of The Moon”. Contrairement à celui de Pink Floyd, le projet de Medicine Man a fait un flop et ses membres n’ont pas cherché à faire un procès pour plagiat.

Des cloches et des pièces

Dans Money, le cliquetis de monnaie qu’on entend vient d’un bracelet confectionné par le batteur Nick Mason avec des pièces de 1 penny et de 3 pence. Il a été présenté à l’expo itinérante Their Mortal Remains consacrée au groupe. Les horloges qui sonnent sur Time ont été captées une par une par l’ingénieur du son Alan Parsons chez un horloger londonien avec un prototype d’enregistreur quadriphonique portable.

Le salaire du dimanche

Lorsqu’elle est engagée pour chanter sur The Great Gig In The Sky, plage emblématique de l’album, la choriste Clare Torry reçoit le double du minimum syndical (soit 30 livres sterling) car la session a lieu un dimanche. Elle ne sait pas encore que son interprétation, sans mots mais avec des spasmes suggestifs, rentrera dans l’histoire de la pop. En 2005, elle gagnera un procès contre Emi, la maison mère de Pink Floyd. Elle obtiendra un pourcentage (non dévoilé) sur les royalties et son nom apparaît désormais dans les crédits de la chanson.

Le mythe

Bien qu’arborant un t-shirt “I Hate Pink Floyd” (“Je hais Pink Floyd”) dans les années 77-78, Johnny Rotten, chanteur des Sex Pistols, était un grand fan caché du groupe. C’est Chris Thomas, responsable du mixage de “The Dark Side Of The Moon” qui a produit “Never Mind The Bollocks”, l’unique album des Pistols.

Roger Waters, le 14/5, Sportpaleis d’Anvers.

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