
Florent Pagny à propos de son cancer : « Ce n’est pas le scénario que l’on espérait »

Les dernières nouvelles le concernant étaient pourtant plutôt bonne. En effet, cet été le chanteur s’était exprimé sur sa maladie et avait annoncé que grâce aux lourds traitements qu’il a suivi en 2022, sa tumeur au poumon qui « était grosse comme un kiwi » était réduite à « une petite noisette ».
Pour Sept à Huit, Florent Pagny s’est livré une nouvelle fois à Audrey Crespo-Mara quant à sa maladie. Et les nouvelles ne sont pas très bonnes… « J’aurais préféré être là à rigoler, à balancer des vannes et vous dire “Tout va bien, c’est nickel, rien n’est revenu !” Mais ce n’est pas le cas. C’est chiant. Je ne peux pas mentir non plus. Ce n’est pas le scénario qu’on espérait. », déclare-t-il très franchement.
"Si j'avais été en France, je n'aurais peut-être pas ce ganglion. C'est un peu de ma faute."
Patagonie, janvier 2023. #FlorentPagny annonce "des images pas terribles" au scanner. Il doit reprendre son traitement d'immunothérapie, interrompu à son départ de France, il y a 5 mois. pic.twitter.com/iYib2KOz5K
— Sept à Huit (@7a8) March 5, 2023
Le retour du « crabe » après une période de rémission
C’est suite à une violente quinte de toux que les signaux d’alarme se sont allumés. Après plusieurs examens, force était de constater que le cancer était de retour. Le chanteur évoque « un ganglion qui a fixé » et qu’ « il y a des risques de métastases ».
« Ça fait chier cette histoire. Ça ne s’arrête jamais. Il y a toujours quelque chose qui finit par réapparaître. Maintenant c’est un ganglion qui marque. Je n’ai pas suivi le traitement d’immunothérapie donc il faut vite que je rentre le faire »,regrettait-il. « Les images, elles ne sont pas terribles, donc dans trois jours je rentre à Paris, pour aller voir ce qui se passe »
L’artiste se sent en partie responsable de cette rechute. Il a, en effet, décidé de ne pas poursuivre le traitement d’immunothérapie à la fin de ses chimiothérapies. Il voulait retourner en Patagonie le plus vite possible. « Peut-être que si j’avais été en France, je n’aurais pas ce ganglion qui apparaît comme ça, si j’avais suivi le programme. C’est un peu de ma faute. »
Le combat continue donc pour l’interprète de « ma liberté de penser ».