
Décès d'Arno: une soirée spéciale sur La Trois

Arno s’est battu jusqu’au bout contre la maladie. Tout le monde le sait. Et s’il savait que la mort était proche, c’est pourtant de vie qu’il est question au cours de cette soirée spéciale consacrée au chanteur «de charme» ostendais comme il aimait se définir.
Comme il l’avait fait pour Moustique voici quelques semaines, c’est à l’Archiduc, son établissement favori situé rue Dansaert à Bruxelles, qu’il s’est confié en toute franchise à Fanny Gillard quelques semaines avant son décès. Il répète «sa chance de cocu» de n’avoir jamais eu à travailler, et d’ «avoir le cul dans le beurre» d’avoir pu chanter devant ce public qui lui est toujours resté fidèle.
Amaigri, le verbe hésitant, dégainant des vannes qui sonnent comme autant de manières de botter en touche, Arno reste Arno. Et c’est particulièrement émouvant. Il avait trouvé la force et l’inspiration pour enregistrer un album de nouvelles chansons aux studios bruxellois ICP qui doit sortir en septembre.
Outre cette interview, cette soirée propose un set acoustique d’Arno, toujours enregistré à l’Archiduc, ainsi que le documentaire Arno, Dancing In My Head, où on le retrouve lors de la tournée internationale promotionnelle de son album «Human Incognito» (2016).