
La vogue des récits de vie en cinq livres

Georges Kiejman
À 89 ans, figure incontournable du barreau parisien, il raconte son parcours hors norme dans L’homme qui voulait être aimé. Né de parents juifs polonais illettrés, l’avocat ouvre son livre par une confession: “Je suis un homme qui va mourir”.
Antoine de Caunes
Toujours actif dans le monde des médias à 68 ans, il contourne le piège des mémoires anticipés et livre un autoportrait composé de souvenirs et de rencontres. Perso décrit le backstage de la construction d’un personnage médiatique.
Tatiana Silva
Autre forme d’autobiographie, le récit via l’expérience du développement personnel. C’est celle sur laquelle repose Tout commence par soi, guide et miroir – l’accroche de couverture précisant: “Ce qui m’a aidée pourrait vous aider aussi”.
JoeyStarr
Le petit Didier fait 184 pages. C’est assez pour raconter son enfance, son adolescence, ses racines et son monde au pied des HLM de la cité. À l’époque, il s’appelle Didier Morville et vit en tête-à-tête dur avec un certain Jean, son père.
Matthieu Ricard
Plus lourd (765 pages!), ce livre retrace son chemin vers la spiritualité. Depuis sa décision de tout quitter et d’entrer dans la vie monastique à sa collaboration avec le dalaï-lama, tout est dans Carnets d’un moine errant qu’il publie à 75 ans.