" Cartel " de Don Winslow: une culture de la violence

D’un côté, Adan Barrera, baron de la drogue si puissant que son séjour à la prison de Punte Grande ressemble à un moment de villégiature haut de gamme. Barrera y est traité comme un pacha. De l’autre, Art Keller, flic de la DEA (Drug Enforcement Administration) à la retraite qui file le parfait silence dans un monastère où il passe son temps entre les moments de prière et de travail, le sien consistant à s’occuper avec beaucoup de tendresse des abeilles de la ruche. Ces deux-là, l’un ayant causé la chute de l’autre, vont – assez rapidement – quitter le lieu de leurs habitudes, Art Keller reprenant du service pour traquer Adan Barrera, évadé du centre de détention. Pour rasseoir sa renommée au Mexique, Barrera propose aux autres chefs du cartel de Sinaloa de s’associer afin de faciliter le transit de la drogue sur leur territoire… Ce ne sont que deux des personnages principaux – ceux qui lancent le tempo du livre en tout cas – de cette épopée hystérique et électrique autour des familles mexicaines qui se livrent une guerre sans pitié sur le marché de la drogue.
Pour découvrir la suite de l’article, rendez-vous en librairie ou sur notre édition numérique, sur iPad/iPhone et Android.
Cartel. Don Winslow. Seuil, 718 p.