Hogwarts Legacy : la polémique sur le jeu vidéo de l'univers Harry Potter prend de l'ampleur

Après les propos transphobes de J.K. Rowling, un jeu vidéo dans l’univers de Harry Potter divise les joueurs, les fans et les militants LGBT+.

hogwarts legacy
© Prod.

Hogwarts Legacy

Un nouveau chapitre
Sorti vendredi, Hogwarts Legacy, le dernier jeu vidéo en date dans l’univers de Harry Potter, emmène les joueurs à Poudlard dans les années 1800. Bien avant l’histoire des livres donc. Aucune trace de Ron, Hermione ou Voldemort, mais plein de choses à découvrir sur le monde des sorciers.

Immersion complète
Le jeu est une réponse aux attentes de nombreux fans, qui souhaitaient vivre leur propre aventure fantastique. Il permet de créer entièrement son écolier des pieds à la tête et d’enfiler le Choixpeau. Suivre les cours, faire des duels, voler en balai, explorer la forêt: la liberté est enfin totale.

Blockbuster vidéoludique
Le studio Avalanche Software a travaillé sur le jeu pendant plus de 4 ans. Des images du jeu avaient même fuité avant son annonce, suscitant des tas de fantasmes. Quelques jours après sa sortie, il a déjà battu des records de vente et de nombre de spectateurs sur la plateforme Twitch.

Mesures préventives
Conscients de la réputation de Rowling, les développeurs s’en sont distancés autant que possible et ont voulu rendre le jeu inclusif, via les nombreuses options dans la création de son héros ou avec l’intégration d’un personnage secondaire trans dans l’histoire.

La communauté trans

L’idole devenue sorcière
Beaucoup de militants LGBT+ appellent au boycott du jeu. Depuis des années, J.K. Rowling tient des discours jugés transphobes, basés sur l’idée que le sexe biologique doit primer sur le genre ou l’identité. Impossible pour la communauté trans de continuer à enrichir l’autrice.

Débat tendu
La question divise énormément fans et joueurs. Des médias spécialisés dans le jeu vidéo ont décidé de ne pas parler du jeu, provoquant des réactions enflammées. Chez d’autres, l’amour de l’univers des sorciers ou l’envie de jouer prime sur cette question de société.

Contre-attaques
Mécontents du succès du jeu, les militants les plus véhéments tiennent des blacklists des vidéastes qui diffusent leurs parties, ou dévoilent la fin de l’histoire sur Internet. Étrangement, ce jeu cristallise bien plus le rejet de l’autrice que le dernier film issu de l’univers de la saga, Les secrets de Dumbledore, sorti l’an passé.

Des problèmes en plus
Les efforts des développeurs ont d’autant moins convaincu les détracteurs du jeu que l’œuvre de J.K. Rowling est aujourd’hui scrutée sous un nouveau jour. Notamment les gobelins banquiers au nez crochu, très présents dans le jeu, qui rappelleraient l’imagerie antisémite.

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