Un an, une nuit, bien plus qu'un film sur les attentats

Un an, une nuit suit un couple survivant de l'attaque du Bataclan qui tente de surmonter cette épreuve différemment.

Un an, une nuit
© Prod.

La mémoire des attentats terroristes continue de travailler le cinéma. Après le splendide Revoir Paris et le moins réussi Vous n’aurez pas ma haine, le cinéaste catalan Isaki Lacuesta adapte le récit de Ramon Gonzalez, survivant des attaques du Bataclan et plonge dans la nuit tragique du 13 novembre 2015. On y suit la déliquescence d’un couple de trentenaires confronté à une différence de réaction. En creux du trauma, Un an, une nuit dresse le portrait critique d’une jeunesse fracturée par la société capitaliste et les injonctions au bonheur conjugal, entre crises d’angoisse et déni de la douleur. Un film qui tente d’être lucide, charrie une émotion pas toujours contrôlée et finit par nous emporter.

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*** Réalisé par Isaki Lacuesta. Avec Noémie Merlant, Nahuel Pérez Biscayart - 130’.

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