
Les Ardentes: tout ce qui va changer en 2020

Record battu en 2019
Avec 100.000 spectateurs cumulés en quatre jours, l’édition 2019 a battu ses records de fréquentation tout en justifiant pleinement son déménagement en 2020 vers un site plus grand. Avec ses 145 éco-zones, des îlots de tri dispersés sur le site, une green team constituée de dynamiques bénévoles, son espace « gaming », ses conférences organisées dans le cadre du programme Wallifornia Musictech et sa pléthore d’influenceuses au taquet, les Ardentes affichent clairement leurs ambitions et se positionne plus que jamais comme le festival du futur.
Ce qui va changer en 2020
Après cette quatorzième édition record, le festival déménagera donc à Rocourt. Le nouveau site est situé sur une très large plaine entre l’ancien et le nouveau stade du FC Liège. Ce site pourra accueillir jusqu’à 35.000 personnes par jour. Il y aura toujours une très forte programmation d’artistes urbains francophones (issus de France et de la Fédération Wallonie-Bruxelles). Et si la première tête d'affiche confirmé n'est autre que le duo PNL, l’objectif est bien sûr d’attirer sur la main stage de gros poissons anglo-saxons. "Même si nous avons déjà réussi à faire venir sur le site actuel des stars américaines comme Black Eyed Peas, Kendrick Lamar, 50 Cent ou Nas, la jauge maximale de 15.000 personnes ne nous permettait pas toujours de rivaliser avec les offres d’autres festivals étrangers", expliquent les organisateurs. La grande scène sera posée en plein air, mais il y aura aussi des chapiteaux. Toute l’offre actuelle (éco-zones, espace gaming, camping, navettes Tec avec la gare de Liège-Guillemins, parkings) est maintenue, de même que la durée du festival qui se déclinera sur quatre jours du jeudi 9 au dimanche 12 juillet.
Ce que Moustique avait aimé en 2019
Le public mixte. Sans en faire un argument marketing, les Ardentes attirent autant de femmes que d’hommes. La moyenne d’âge s’est rabaissée aussi. Les Ardentes accueillent désormais 25% de Français. 70% du public est issu de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les 5 % qui restent sont formés de néerlandophones, de Hollandais et d’Anglais.
L’ambiance bon enfant. Une fois de plus Liège confirme sa réputation de ville de fête. Non seulement Les Ardentes savent accueillir le public mais elles le font avec le sourire.
L’énergie du public (quand elle est positive).
La diversité. Pendant le concert de Booba, il y avait aussi la possibilité de suivre des prestations plus axées sur l’électro. Non seulement les concerts de Petit Biscuit et de Vladimir Cauchemar ont attiré du monde mais ils ont été d’une valeur qualitative ajoutée. Une expérience qu’il faudra réitérer l’année prochaine.
La mode du masque anti-poussière.
La nourriture.
Le sang-froid des services de sécurité et de la Croix-Rouge qui ont su gérer les débordements pendant le concert de Zola.
La fin de la moustache chez les dj’s français.
Les boulets sauce lapin de Jean-Yves et Les frites de chez La Frite
Ce que Moustique avait moins aimé en 2019
Les mouvements de foule qui ont débouché sur des mouvements de panique, notamment pendant le concert de Nekfeu.
L’imbécilité de certains jeunes spectateurs qui ont failli gâcher la fête pendant le concert (finalement interrompu) de Zola.
Des concerts pourtant qualitatifs qui n’ont pas accueilli grand monde malgré le sold-out. Little Simz ou les Belges de Saudade et Lorde And Hardy auraient mérité d’attirer plus de spectateurs.
Photos: Mathieu Golinvaux