
Roméo Elvis: " On sent un avant et un après-Bruxelles arrive "

Depuis le printemps 2016 et la sortie du morceau Bruxelles arrive, teasing d’un concert parisien où il était invité à rejoindre son pote Caballero, Roméo Elvis surfe sur une vague d’excitation et de turbulences. Devenu hymne, le titre affiche près de deux millions de vues sur YouTube, joli score qui lui permet de rayonner à l’étranger et de s’imposer sur le devant de la scène… Dans les prochains mois, le rappeur de Linkebeek assure une trentaine de dates pour défendre les couleurs de son EP “Morale 2”, composé avec le beatmaker Le Motel. C’est là, sur scène, que ce pur produit de chez nous prend toute son ampleur et affiche ses forces.
Comment vis-tu l’engouement qui augmente autour de toi? J’ai l’impression que plus ça marche, plus tu prends du recul…
ROMÉO ELVIS – Oui, j’essaie de me préserver pour ne pas trop me prendre la tête. Je prends la chose très positivement, mais j’essaie de ne pas me noyer là-dedans et de garder le contact avec le sol, parce que ce n’est qu’un début et qu’il faut que je garde un bon rythme.
Tu sembles inspiré par le hip-hop américain. On sent pourtant que tu évites de citer de grosses références…
J’aime autant le rap US que le rap français. Après, j’ai peut-être plus de modèles chez les Américains, qui aiment faire les choses en grand. Mais c’est vrai que le fait d’exposer ses références favorise souvent les rattachements faciles, on va vite te mettre dans une case, donc je préfère être pudique à ce niveau-là.
Bruxelles arrive affiche près de deux millions de vues sur YouTube. C’est un morceau qui a été créé de manière anecdotique…
L’idée c’était de produire un morceau en référence à la capitale française. Caballero l’a bien aimé, il m’a proposé de poser dessus et du coup, on l’a sorti. Ça a buzzé assez vite, ce n’était pas du tout calculé. On sent un avant et un après-Bruxelles arrive qui a vraiment lancé la machine. On essaie de profiter de ce lancement pour faire avancer les choses pour pas que ce soit juste un effet de mode.
Tu es hyper-présent sur Instagram et Snapchat, où tu joues la carte de l’autodérision. C’est une manière de prendre du recul ?
Dans ton parcours, il y a Paris que tu connais bien et où tu passes de plus en plus de temps. Tu pourrais t’y installer ?
“Strauss” est ton mot de ralliement. Ça vient d’où ?
La scène semble vraiment primordiale pour toi. Certains morceaux ont l’air d’être réfléchis pour le live, pour balancer un maximum d’énergie…
Être le fils de Laurence Bibot et Marka, tu l’as vécu facilement quand tu t’es lancé dans le rap ?
30/6 à Couleur Café, 07/07 aux Ardentes, 16/07 à Dour, 5/8 au Ronquières Festival et le 26/8 à Solidarités.
Toutes les dates sur facebook.com/elvisromeobxl