
Temples, Gonjasufi,… les concerts au Bota

Benjamin Schoos
Après vingt ans de carrière, Benjamin Schoos, qui s’est d’abord fait connaître sous le pseudo Miam Monster Miam, fait son bilan stéréo avec un élégant “Best of” de quatorze titres. Le “Belgian Serge Gainsbourg”, comme le surnomment les médias anglais, vient souffler les bougies à la Rotonde avec ses amis de Freaksville Records, ses mélodies imparables, son bon goût rétro-futuriste, ses cheveux gominés et son costume de dandy. Oui, ça se passe un 1er avril et ce n’est pas un poisson. – L.L.
Le 1/4 à la Rotonde.
Lisa Hannigan
L’artiste irlandaise, révélée à ses débuts aux côtés de Damien Rice, a signé en 2016 un petit bijou de folk contemporaine avec " At Swim ". Sur ce troisième album enregistré dans une église avec l’aide de Aaron Desner, guitariste raffiné de The National, Lisa est tiraillée entre une rupture, une nouvelle aventure sentimentale et un déracinement. Une voix d’ange pour une propos poétique qui évite toute superficialité. Ses prestations en Belgique ont toujours été éblouissantes. – L.L.
Le 6/4 à l’Orangerie.
Timber Timbre
Le timing est parfait. Le vendredi 7 avril, Taylor Kirk et sa bande publient le très attendu Sincerely, Future Pollution . Le lendemain, Timber Timbre dévoile les chansons extraites de ce quatrième album et bien d’autres perles encore dans une Orangerie où on entendra voler une mouche. Représentants d’une americana pastorale, les musiciens canadiens ont enregistré ce disque au manoir de La Frette, dans la banlieue parisienne. Un lieu qui a beaucoup inspiré Timber Timbre qui insuffle de discrètes mais judicieuses touches électro dans sa musique.
Le 8/4 à l’Orangerie.
Temples
Avec leur deuxième album " Volcano " paru en mars dernier, les chevelus psychédéliques anglais offrent un point de vue moderne sur les effluves seventies qui les inspirent plus que jamais. Fans du Pink Floyd des débuts, des mélodies incisives des Kinks et cousins british de Tame Impala, Temples proposent un trip halluciné. " Nous ne sommes pas uniques ou différents ", expliquaient-ils dans les colonnes de Moustique le 22 mars dernier. " Pour nous, la musique est d’abord une question de franchise. Nos références sont évidentes, mais nous essayons de les aborder sous un autre angle. " Yep !
Le 18/4 à l’Orangerie.
Gonjasufi
Connu pour ses disques futuristes publiés sur le prestigieux label Warp (" A sufi and a killer ", " MU.ZZ.LE ") et pour ses collaborations avec Flying Lotus et The Gaslamp Killer, Gonjasufi ne cesse de brouiller les pistes. Ainsi, sur son dernier album " Callus ", Sumach Ecks – son vrai nom- s’inspire du rock, de l’électro, de la soul et du hip-hop pour proposer une trip sombre dont on ne revient pas indemne. Pour les mélomanes qui aiment être surpris, voilà un bel hors d’oeuvre avant les Nuits Botanique.
Le 6/5 à l’Orangerie.
Participez avant le 5 avril.