
BD: La malédiction du Titanic

C’est ainsi que Cédric Rassat renouvelle l’aventure du Titanic, baignant dans l’ambiance début 20e, une époque fascinée par l’égyptologie et les rumeurs de malédiction qui entourent le "pillage" des tombes de pharaons. Unité de temps, unité de lieu…
La tragédie maritime vogue vers son destin tragique avec des airs de roman d’Agatha Christie croisé à la noirceur d’un Edgar Allan Poe. Au dessin, Emre Orhun utilise de nouveau la carte à gratter, cette technique qui consiste à gratter une feuille enduite d’encre noire pour révéler le blanc.
Un technique difficile aux résultats superbes qui colle parfaitement à l’ambiance délétère de cette BD finement imaginée. Après Erzsebet, le duo Orhun/Rassat signe une nouvelle pépite du neuvième art qui fait couler… beaucoup d’encre.
La malédiction du Titanic
Emre Orhun & Cédric Rassat, Glénat, 80 p.