Quand Benjamin Deceuninck note Roberto Martínez et envisage le futur coach des diables

Un, deux, trois match. Et puis retour maison. C'est terminé pour nos Diables qui n'ont pas réussi à sortir de la phase de poules de ces mondiaux de football 2022. Après avoir fait la sensation lors de la précédente édition, est-ce la fin de la génération dorée ? En tout cas, la suite se fera sans Roberto Martínez. Le sélectionneur l'a fait savoir, lui et les Diables, c'est terminé.

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Au lendemain de l'égalité contre la Croatie et de l'élimination des Diables, Benjamin Deceuninck revient avec nous sur le parcours de nos Diables. Il en profite également pour noter Roberto Martínez et se prend à rêver quant au futur des diables.

Un bon 7 sur 10 quand même

C'est la note que Benjamin accorde à l'ancien sélectionneur des Diables Rouges. Un bon 7 sur 10, attribué à quelqu'un qui a su faire preuve de tactique, de stratégie et qui malgré un manque de folie a su gagner de grands matchs. " Le match référence de Roberto Martínez, pour moi c'est Belgique-Brésil. On se souviendrait peut-être un peu plus de Belgique, Japon, qui était le match précédent, au vu de l'émotion indescriptible qu'il nous a fait vivre

Mais la victoire contre le Brésil, je pense que c'est historique pour la Belgique.C'était une équipe qui était favorite, qui était sans doute un peu supérieure encore à à la Belgique à ce moment-là. Et tactiquement, il avait amené quelque chose de particulier qui avait surpris et les observateurs et surtout le Brésil. Roberto Martinez a été capable de gagner des grands matchs de foot. Belgique Brésil en est un." explique-t-il.

Une jolie histoire qui se finit en "eau de boudin"

Quant à son ressenti sur le parcours de nos Diables, c'est l'impression qu'une page se tourne peut-être. Accompagné de beaucoup de déception mais de tristesse aussi. "C'est un mélange de plusieurs tristesses en fait. Tristesse d'être éliminé si vite, alors qu'on aurait pu/du aller plus loin. Le match d'hier, ça s'est joué à pas grand chose. Et puis on est triste aussi que l'histoire se termine comme ça. Parce que on a tellement rêvé. On a tellement espéré avec ces Diables-là... Et ici la jolie histoire se termine un petit peu en eau de boudin pour utiliser une expression bien vieille comme il faut" (rires).

Un avenir prometteur où il faut casser le moule

Mais l'avenir peut faire rêver. "On a une future génération de milieu de terrain exceptionnelle" maintient Benjamin. "Je pense qu'il vaut partir de ça et construire autour de ce noyau." Et quand au successeur de Martínez, si aucun nom clairement défini semble surgir dans l'esprit de notre expert, il n'en demeure pas qu'il a quelques idées très précises sur ce que le futur sélectionneur des Diables devrait être. "On a toujours  été les petits Belges prudents, défensivement parfaits. Et puis maintenant, avec un jeu de possession bien posé.  Maintenant, il faut changer et casser le moule !".

Pour Benjamin, le futur coach des Diables devra être dynamique, étranger (pour éviter les querelles communautaires et linguistiques) mais surtout jeune ! "Un profil qui ramène un peu de folie, qui est jeune et dynamique et comprend le foot actuel !" conclut-il.