En chiffres : la schizophrénie en Belgique

En Belgique, c’est plus de 100 000 belges qui sont touchés par ce trouble psychique qui survient généralement entre 15 et 25 ans. Par schizophrénie, on entend une pathologie psychiatrique chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée de la réalité, des manifestations productives, comme des idées délirantes ou des hallucinations, et des manifestations passives, comme un isolement social et relationnel. (Inserm). Et pour l’OMS il s’agit d’une des dix maladies entrainant le plus d’invalidité.

Cependant, pour Positive Minders, à l’origine des Journées de la Schizophrénie, il est important de souligner qu’il n’existe pas « une » mais « des » schizophrénies et qu’il s’agit d’une malade aux formes multiples. Actuellement, on répertorie 35 formes de schizophrénie différentes.

De la nécessité d’une prise en charge précoce et personnalisée

Ces 35 types de schizophrénies sont repris par la classification WKL des psychoses. Mais un individu peut changer plusieurs fois de diagnostic. “La plupart des personnes concernées vont changer de diagnostic au cours de leur vie, expliquent les experts, et cela restera normal tant que toutes les formes de schizophrénie n’auront pas été associées à des marqueurs biologiques.” Explique-t-on.

Et pour l’association de rappeler que la prise en charge adéquate, sur-mesure et rapide est d’une importance capitale afin de garantir un rétablissement durable pour la majorité des patients.  Actuellement, cette prise en charge consiste en une combinaison de traitements pharmacologiques, des thérapies cognitives et psychosociales. De plus, pour l’association, il est important de noter que « la capacité de rétablissement ne dépend pas de l’intensité des symptômes »

La schizophrénie en Belgique : les chiffres clés

En Belgique, on estime que plus de 100 000 personnes sont touchées par la schizophrénie.

Les premiers signes de la maladie se manifestent entre 15 et 25 ans dans 85% des nouveaux cas diagnostiqués, d’où la nécessité d’un accompagnement précoce, le plus tôt possible. D’ailleurs 60% des jeunes bénéficiant d’une telle aide se rétablissent socialement dans les deux ans là où dans un parcours classique, cette statistique redescend à 15%.

Environ 30% des personnes souffrant de schizophrénie ne sont pas suivies et le trouble touche plutôt les hommes (57%) que les femmes (43%).

Globalement, on estime que 40% des personnes atteintes de schizophrénie tentent de se suicider et près de 10% mettent fin à leurs jours. Cependant, dans 80% des cas, les symptômes s’améliorent dès qu’ils sont traités.